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"On peut le faire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/02/2006 à 12:00 GMT+1

Delphyne Peretto sait que la France a les moyens de monter sur le podium du relais. Malgré les galères techniques, la première relayeuse tricolore veut "faire quelque chose de grand" avec Sandrine Bailly, Florence Baverel-Robert et Sylvie Bacaert. Une équ

Quel est l'objectif de la France sur ce relais?
C'est de faire une médaille bien sûr et n'importe laquelle ! Maintenant, il y a beaucoup de prétendantes. Les Russes, les Allemandes, les Norvégiennes... sans compter les nations qui peuvent créer la surprise. Depuis le début des Jeux, il y a quelqu'un sur le podium qu'on ne s'attend pas à voir à ce niveau. On ne peut donc rien prévoir.
Comment est l'entente avec les autres filles justement?
Il y a un super état d'esprit entre nous. On est comme les cinq doigts de la main. On s'entend super bien et on a vraiment envie de faire quelque chose de grand ensemble. On sait qu'on est capable de la faire, on va tout faire pour. En tant que première relayeuse, mon objectif sera de passer le relais à moins de 30 secondes. Si je fais ça, les autres peuvent vraiment faire du bon boulot.
Personnellement, comment vous-sentez vous après une semaine de compétition?
Je me sens super bien ! Depuis le début de la saison, j'étais vraiment fatiguée, j'avais du mal à faire de belles courses. Mais depuis que je suis arrivée à Turin, ça va vraiment mieux. Je me suis reposée et mes résultats sont corrects. Je m'étais fixée comme objectif de rentrer dans les 15-20 (14e en sprint, 26e de la poursuite). En tir, ça va, cela fait un mois que je ne sors pas beaucoup de balles. Physiquement, j'espère que je vais tenir. Sur la poursuite, c'était plus dur parce qu'on ne glissait pas très bien.
Sandrine Bailly a effectivement évoqué des problèmes de fartage des skis...
On n'était pas au maximum de nos possibilités. En fait, c'était un peu bizarre. Il a neigé et les conditions météo ont changé pendant la course. "Ça collait vraiment", comme on dit. Les techniciens pensaient qu'on serait bien et puis les autres équipes ont finalement trouvé un meilleur fartage que nous.
Beaucoup de biathlètes semblent aussi gênés par l'altitude du site (1700 mètres) ?
C'est vrai que c'est plus dur qu'ailleurs. Il y a pas mal de vent, il tourne un peu dans tous les sens... On est vite essoufflé et on récupère doucement. Ca explique pourquoi il y a pas mal de fautes au tir aussi bien chez les filles que chez les garçons. Normalement, quand on arrive au pas de tir, on souffle vraiment bien et on réussit à se stabiliser. Là, pendant tout le tir, c'est vraiment difficile. Mais on a fait un bon stage de préparation à Bessans en Haute-Maurienne et je pense qu'on sera pas mal pendant le relais...
Le relais 4x6 km féminin est à suivre EN DIRECT sur notre site à partir de 12h00
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