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J.L-C. : "La forme est là"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/11/2009 à 19:59 GMT+1

Pour la reprise de la Coupe du monde, Jason Lamy-Chappuis a compilé une victoire et une 5e place à Kuusamo. Le Français, qui a égalé son compatriote Fabrice Guy avec un 6e succès en Coupe du monde, est content de son début de saison. Il évoque également le retour d'Hannu Manninen.

COMBINE NORDIQUE 2009-2010 Kuusamo Jason Lamy-Chappuis

Crédit: AFP

JASON LAMY-CHAPPUIS, une victoire et une 5e place pour débuter la saison. Satisfait de vos courses à Kuusamo ?
J.L-C. : Oui, cela a été un bon weekend pour moi car j'ai été devant, à la bagarre. La victoire samedi, c'était vraiment bien, car c'est toujours bon de renouer avec la victoire et de savoir que je suis capable de le faire dès la première course de l'hiver. Pour la confiance, c'est tout "bénef'".
Vos performances sur le tremplin ont confirmé que les sensations étaient là...
J.L-C. : En saut, je savais que la forme était là. Après, je ne savais pas quelle était celle des autres par rapport à moi. En général, quand on est confiance en saut et qu'on sait que ça va bien, on ne se pose pas trop de questions, et c'est souvent là que ça fonctionne le mieux. Samedi, j'ai fait un super saut (142,5m). C'est d'ailleurs mon meilleur saut en compétition. Je l'avais déjà réalisé à l'entraînement, mais jamais en compétition. C'est surtout là que j'ai fait la différence et c'est grâce à ce saut que j'ai pu gagner cette victoire finale. Dimanche, le saut était un tout peu moins bien (136m) et je me retrouve un peu dans la bagarre. C'était plus difficile. Sur une belle course, j'aurais pu faire un podium. Mais là, c'était un peu plus compliqué. Il me faut toujours un ou deux week-ends pour me mettre en jambes en ski de fond. Ce dimanche, par rapport à la veille, j'avais juste les jambes qui brulaient un peu plus vite.
Concernant le saut, certains de vos adversaires vous ont-ils surpris ?
J.L-C. : Hannu Manninen m'a surtout impressionné. Après, on retrouve un peu les mêmes sauteurs devant. Concernant le Finlandais, le fait d'avoir arrêté un an et demi et de se retrouver directement à ce niveau-là, c'est quand même fort. Et sur le fond, on a pu s'apercevoir qu'il n'avait rien perdu. Peut-être que contrairement aux autres années, il ne sera peut-être pas à chaque fois au-dessus du lot. Les années passées, il pouvait mettre 30 à 40 secondes au 2e temps de ski de fond. Ce week-end, il fait deux fois le 3e temps. Cela ne m'étonne pas.
Samedi, votre victoire vous a permis de décrocher une 6e victoire en Coupe du monde et d'égaler celui qui est désormais votre farteur, Fabrice Guy...
J.L-C. : Tout à fait. Après la course, Fabrice était content pour moi. Mais il m'a tout de même signalé qu'il était difficile de comparer nos deux palmarès car à son époque, la Coupe du monde ne proposait que huit épreuves, contre une vingtaine pour nous aujourd'hui. Et puis, il a rajouté en rigolant : "Et puis, moi, les six victoires, je les ai eues en une seule saison !".
Qu'avez-vous pensé du reste de l'équipe de France à Kuusamo ?
J.L-C. : Samedi, le résultat était vraiment bon. Il y avait quatre Français dans le top 30. Dimanche, cela a été plus difficile. Sébastien (Lacroix) et François (Braud) ont un peu moins bien sauté le matin. Sur un tremplin comme celui de Kuusamo, cela fait des gros écarts. Après sur le fond, c'est plus compliqué. Après, je trouve qu'on est vraiment pas mal. On est placé même si on a encore une bonne marge. C'est un bon début de saison dans l'ensemble.
La prochaine épreuve a lieu à Lillehammer. Quel sera votre programme d'ici-là ?
J.L-C. : De Kuusamo, on ira directement à Lillehammer. On ne rentre pas à la maison. On passe la journée de lundi sur place pour skier tranquillement pour récupérer un petit peu puis on part en direction de Lillehammer pour y être mardi soir. A Lillehammer, on va essayer de sauter mercredi ou jeudi pour s'habituer au tremplin et faire des petits réglages. C'est encore un grand tremplin comme j'aime.
On vous a vu arborer une barbe naissante tout au long du week-end. Vous avez décidé de concurrencer Julien Lizeroux ou c'est un nouveau style ?
J.L-C. : (rires) Non, pas du tout. On s'est dit, avec le reste de l'équipe de France, qu'en arrivant en Finlande, on se laissait pousser la barbe. Bon, dimanche soir, j'ai décidé de me raser. François (Braud) devait le faire avec moi, mais il m'a dit qu'il ne pouvait pas, car il est à l'armée (rires). C'est tout. Demain (lundi), je ne l'ai plus.
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