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Cette fois, pas d’exploit pour Jean-Étienne Dubois

Grand Prix

Publié 25/03/2018 à 18:59 GMT+2

Tout ce que touche Jean-Étienne Dubois se transforme en or. Éleveur, entraîneur et jockey ayant contribué à l’avènement d’immenses champions, l’homme a su se faire un prénom dans une famille où ce n’était pourtant pas chose aisée. Hier, il a présentait un cheval de deux ans au départ de la plus prestigieuse des courses de galop pour poulains.

Cette fois, pas d’exploit pour Jean-Étienne Dubois

Crédit: Eurosport

Jean-Étienne Dubois est certainement l’un des personnages les plus étonnants du monde hippique. Son père, Jean-Pierre, est un immense nom des courses, à l’origine des premiers croisements franco-américains au trot. Son grand frère, Jean-Philippe, est l’homme de l’écurie Victoria Dreams, ayant notamment compté dans ses rangs un vainqueur du prestigieux Prix d’Amérique, Royal Dream. 
Bold Eagle, c’est (aussi) lui !
Né en 1969, Jean-Étienne remporte sa première course en tant que driver à dix-huit ans sur l’hippodrome de Bihorel, près de Rouen. Installé par la suite en tant qu’éleveur, entraîneur et driver, il crée le label Jet (pour Jean-ETienne). Son plus célèbre représentant n’est autre que Cocktail Jet, qui lui apporte son Prix d’Amérique et son Elitloppet en 1996. Titulaire de plus de 1.200 victoires au sulky et 1.500 comme entraîneur, il peut aussi s’enorgueillir, comme ultime grand exploit français, d’avoir élevé un certain Bold Eagle, grande star des pelotons désormais entraînée par Sébastien Guarato.
Le défi australien
En 2014, Jean-Étienne Dubois a surpris son monde, en quittant la France pour l’Australie, et en s’y installant comme entraîneur et éleveur de galopeurs. Et le succès est au rendez-vous. Hier, l’homme a présenté au départ du Golden Slipper, la course la plus richement dotée au monde pour la jeune génération, son sujet de deux ans baptisé Aylmerton, fils de Siyouni, invaincu en deux sorties. 
Cette fois, celui-ci n’a rien pu faire face à une coriace opposition dominée par un dénommé Estijaab, qui a remporté la coquette somme de 2 millions de dollars australiens, soit environ 1,25 million d’euros, allouée au vainqueur. Pour sa part, Aylmerton a terminé à la dixième place sans jamais avoir réellement fait illusion pour un meilleur classement. 
Mais connaissant le passé du Monsieur, on peut parier gros sur le fait que Jean-Étienne Dubois n’a pas dit là son dernier mot, et qu’il reviendra plus fort l’an prochain!
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