Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Les cinq galopeurs qui ont marqué l’année 2018

Grand Prix

Publié 27/12/2018 à 18:33 GMT+1

Dans quelques jours l’année 2018 touchera à sa fin. Après des mois d’exploits en tous genres, il est l’heure de mettre en avant ceux qui ont marqué nos esprits dans les très grands rendez-vous. En voici une liste raccourcie à cinq noms.

Les cinq galopeurs qui ont marqué l’année 2018

Crédit: Eurosport

ENABLE (entraînée par John Gosden), lauréate du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe et de la Longines Breeders’Cup TurfToute l’année, les spécialistes des courses de plat chantaient le même refrain: «À quand le retour de la championne?» La bonne nouvelle est tombée début août. Enfin débarrassée de ses soucis de genoux, Enable a repris l’entraînement intensif, souvent avec son fidèle compagnon, le crack jockey Lanfranco Dettori. Il aura fallu attendre le 8 septembre et un improbable Groupe 3 sur le sable de Kempton pour revoir la tenante du titre de la plus belle course au monde. Un mois après un retour victorieux, la reine s’est envolée dans la ligne droite d’un hippodrome de Paris Longchamp fraîchement rouvert au public pour signer un sublime doublé dans l’Arc de Triomphe, et ce malgré la fantastique fin de course de Sea of Class, l’une des révélations de 2018. Début novembre, le Prince Abdullah, son propriétaire, et John Gosden, son entraîneur, ont tenté le pari fou d’une participation à la Longines Breeders’Cup Turf. Coup d’essai, coup de maître avec une victoire magistrale sur le gazon de Churchill Downs. Enable est alors devenue la première à réaliser le doublé Arc de Triomphe/Breeders’Cup Turf la même année. La fille de Nathaniel restera à l’entraînement en 2019, une nouvelle tant attendue par la planète hippique.
SEA OF CLASS (William Haggas), lauréate des Irish Oaks et des Yorkshire Oaks
Préservée à deux ans, Sea of Class a débuté mi-avril par une discrète deuxième place sur l’hippodrome de Newmarket. Mais dès son essai au niveau supérieur, la protégée de William Haggas a crevé l’écran, d’abord le 19 mai puis le 14 juin, les deux fois à Newbury. Jugée digne de participer aux grandes épreuves estivales, elle s’est imposée dans les Irish Oaks au Curragh avec une marge infime sur sa plus dangereuse rivale puis a réalisé un récital dans les Yorkshire Oaks à York. Neuf ans après son père, Sea The Stars, la protégée de la famille Tsui pouvait espérer faire de nouveau briller cette célèbre casaque jaune et violette dans l’antre parisienne. Mais Sea of Class est tombée sur plus forte qu’elle, la tenante du titre et véritable championne Enable, même si celle-ci ne s’est finalement imposée que d’une courte encolure. À moins d’une blessure que l’on ne saurait leur souhaiter, leurs prochains combats s’annoncent grandioses.
ROARING LION (John Gosden), vainqueur des Coral Eclipse, des Juddmonte International Stakes, des Irish Champions Stakes et des Queen Elizabeth II StakesÉlu meilleur cheval de l’année par Longines il y a quelques semaines, il a donc volé la vedette à l’extraordinaire Enable – un sacré exploit! Il faut dire que l’autre champion de John Gosden a éclaboussé les courses de sa classe tout au long de l’année 2018. Invaincu entre le 7 juillet et le 20 octobre, le Pur-sang de trois ans représentant la casaque Qatar Racing Limited a épinglé quatre des plus belles courses de la saison, dont les Irish Champions Stakes à Leopardstown et les Queen Elizabeth II Stakes lors du Champions Day à Ascot. Aujourd’hui retraité, il a achevé sa carrière par un échec sur le si particulier dirt américain, terminant dernier de la prestigieuse Breeders’Cup Classic. Les quadruples vainqueurs de Groupes 1 marquant les esprits, Roaring Lion peut désormais se consacrer à sa nouvelle vie d’étalon.
CRACKSMAN (John Gosden), vainqueur du Prix Ganay, de la Coronation Cup et des Champions StakesLe dimanche 29 avril, jour de l’inauguration du nouveau Paris Longchamp, Cracksman a déposé ses adversaires dans le Prix Ganay (Gr.1). Le pensionnaire de John Gosden – encore lui – est alors devenu le favori du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Mais avec lui, les courses se suivent et ne se ressemblent pas. À Epsom, début juin, il s’est ainsi imposé d’un rien dans la Coronation Cup. Puis, gêné par le terrain, il a été nettement battu à Royal Ascot dans les Princes of Wales’s Stakes. Moins bien physiquement et mentalement selon les dires de son jockey attitré, le génial Lanfranco Dettori, le fils de Frankel n’est réapparu que le 20 octobre sur le terrain lourd d’Ascot. Ce jour-là, lors du grand rendez-vous du Champions Day, Cracksman s’est envolé dans les Champions Stakes et a laissé Crystal Ocean à six longueurs derrière lui. La foule d’Ascot en est restée bouche bée. Il a donc terminé sa carrière avec quatre Groupes 1 à son palmarès et quelques coups d’éclats dont les fans se souviendront sûremrent.
WINX (Chris Waller), lauréate de ses sept Groupes 1Pour la troisième année consécutive, la championne australienne Winx est restée invaincue. À sept ans, la pépite de Chris Waller a remporté les sept courses qu’elle a disputées, toutes au niveau Groupe 1. Les superlatifs sont épuisés pour qualifier les performances magistrales de cette jument à l’aise sur toutes les distances. Le 27 octobre, elle est un peu plus encore entrée dans la légende des courses en remportant un quatrième Cox Plate (Gr.1) consécutif sur l’hippodrome de Moonee Valley. Les Australiens, mais aussi les fans européens de course, ont hâte de la revoir en compétition. Pour cela, il faudra sûrement patienter jusqu’au mois de mars.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité