Prix de Diane : z’avez pas vu SENGA ?

Autant reconnu pour le concours d’élégance qui l’entoure et ses célèbres déjeuners sur l’herbe, que pour la qualité du plateau proposé chaque année, le Prix de Diane est incontournable sur le calendrier de la saison.

Depuis la création de l’épreuve aujourd’hui dotée d’un bon millions d’euros d’allocations (dont près de 600 000 euros pour le vainqueur), 7 grands espoirs féminins (la course est réservée aux pouliches de 3 ans) ont enchainé avec une victoire dans le Prix de l’Arc de Triomphe. TRÊVE (2013) étant la dernière en date.

Deuxième étape d’un « quadriptyque » entamé par la Poule d’Essai, puis qui se poursuivra par le Prix Vermeille et se terminer dans le Prix de l’Arc, le Prix de Diane est une des courses les plus prestigieuses du circuit. Mais gagner à Chantilly à la mi-juin ne signifie par forcément briller dans les plus grandes courses. SENGA, vainqueur du Diane l’année dernière en est l’illustration. Depuis juin 2017, la fille de Blame et Beta Leo n’a eu qu’une troisième place dans le Prix de la Nonette, un Groupe II qui se court à Deauville, à se mettre sous les sabots.

Alignée dans le Prix de l’Opéra lors du week-end de l’Arc, elle a dû se contenter d’une décevante 11ème place, faute d’avoir pu accélérer dans le dernière ligne droite.  Encore décevante dans la Breeders’ Cup début novembre aux Etats-Unis (8ème), on attend de voir ce qu’elle va donner en 2018. Une des possibilités est de la (re)voir dans le Prix du Muguet, à Saint-Cloud début mai…