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UK : One Foot in Heaven quête l'écho maternel !

Allison Nicolleau

Publié 14/05/2017 à 04:00 GMT+2

Le bleu du ciel et l'éclat des étoiles plein les yeux, One Foot in Heaven ne se contente pas de porter le sang de la crack Pride, ni le blason. L'animal, inlassablement, recherche le souvenir de la mère. Newmarket fut la dernière étape de cette quête passionnante.

One Foot in Heaven et Christophe Soumillon à Chantilly

Crédit: Panoramic

Il a appris de ses cadets la nécessité de s'illustrer. All By Myself, le déshéritage des couleurs de la mère comme traumatisme familial, et Now's The Time à peine remarqué, One Foot in Heaven n'avait autre solution qu'être champion s'il voulait assurer son rêve au quotidien. Samedi dernier, l'étalon avançait d'un nouveau pas dans ce qu'il a construit de paradis. Newmarket. Mimétisme parfait. Il respirait encore le premier accessit tâtonnant de celle qui lui a fait don de vie, les Champion Stakes s'appelant alors Jockey Club Stakes, le bourreau David Junior judicieusement rebaptisé Seventh Heaven pour l'occasion. Comme Maman, One Foot a préféré apprivoiser la pelouse mythique. Comme Maman, il compte bien revenir. Et gagner. Pour cette fois, logé par le nouvellement en selle Jim Crowley à l'arrière du micro peloton, le pur-sang a savouré, et s'est contenté d'observer. Face à son rival, envolé à cinq longueurs, il n'y avait plus rien à faire. Mais ce nouvel écho maternel était là, quant à lui. Le souvenir de Pride, ressurgi.

Comme elle, il a porté un ciel bleu étoilé à Chantilly, à Deauville et à Saint-Cloud. Brillamment.
Comme elle, il déambule fièrement dans la cour de Monsieur De Royer-Dupré, accueille les caresses et encouragements de Christophe Soumillon et partage une sixième place unique avec la poigne magique d'Olivier Peslier.
Comme elle, il a découvert Sha Tin et les tribunes vibrantes.
Et l'Arc. Sixième remarqué. Il aurait tant aimé connaître Longchamp, revenir en fusée, ajuster la légende japonaise, respirer le souffle immortel et unique du succès de Rail Link. Un frisson lui traverse l'échine à chaque remémoration de ce conte. Cette berceuse frustrante mais aussi l'une de ses favorites. Maman Pride savait narrer. Douce Maman Pride, qui parfois venait à lui manquer.

Mais champion One Foot n'est pas qu'une ombre. De lui-même, il a acquis l'Hédouville, le Conseil de Paris, Chantilly et son Grand Prix. Engagé fin juin dans les Hardwicke Stakes, il trouvera là l'occasion de couper le cordon.
Ascot, vierge de tout parfum maternel, pourrait bien être sa thérapie. Un pied au paradis.

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