UCI Track Champions League 2022 - Dates, chaîne TV, format, stars, nouveauté : Tout savoir sur l'épilogue de l'UCI TCL
Mis à jour 18/10/2023 à 14:19 GMT+2
UCI TRACK CHAMPIONS LEAGUE - La Ligue des Champions est dans sa dernière ligne droite. Après trois premières étapes riches en émotion, direction Londres pour l’épilogue de cette UCI TCL, en deux temps (vendredi 2 décembre et samedi 3). Comment regarder l'UCI Track Champions League en direct vidéo ? Quelles stars (Lavreysen, Gros) seront à suivre ? Quel est le format de la compétition ? Réponses.
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Acte II. La Ligue des champions de cyclisme sur piste continue de battre son plein sur Eurosport. L’UCI Track Champions League, deuxième du nom, se tient du 12 novembre au 3 décembre, à travers cinq étapes où l’élite des pistards se donne rendez-vous. La star de la vitesse, Harrie Lavreysen est notamment de la partie, tout comme les Françaises Mathilde Gros et Marie-Divine Kouamé. Laura Kenny, absente lors des premier et troisième opus, s'est ajoutée à la liste des cadors en lice, au contraire de Benjamin Thomas, forfait pour la compétition. Voici ce qu’il y a à savoir concernant cet événement, qui touche à son épilogue.
Comment regarder l’UCI TCL ?
L’UCI Track Champions League sera à suivre sur nos antennes. Après une première manche riche en suspense, rendez-vous ce samedi 19 novembre de 18h30 à 22h15 sur Eurosport 1 et sur l’application Eurosport, à laquelle vous pouvez vous abonner ici, pour suivre la troisième étape à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le calendrier : 5 étapes, une en France
- Majorque, le samedi 12 novembre
- Berlin, le samedi 19 novembre
- Montigny-le-Bretonneux (vélodrome national de SQY), le samedi 26 novembre
- Londres, le vendredi 2 décembre
- Londres, le samedi 3 décembre
Le compte-rendu de la 1re étape
Le compte-rendu de la 2e étape
Le compte-rendu de la 3e étape
Le compte-rendu de la 4e étape
Le fonctionnement : quatre trophées
L’UCI TCL, c’est quatre compétitions en une. La Ligue des champions de la piste sacre quatre sportifs par saison : le roi et la reine du sprint, le roi et la reine de l’endurance. Pour les as de la célérité, sprint et keirin sont au programme lors de chaque étape. Pour celles et ceux qui lissent plus leur effort, au menu : l'élimination, l'omnium, le scratch et les points.
Avec 20 points pour le vainqueur d’une course - jusqu’à 1 point pour le concurrent qui termine 15e -, il est possible d’ajouter 40 unités à son pécule lors de chaque étape, soit un total de 200 points en cas de sans-faute, de Majorque à Londres. Le leader de chaque classement est porteur d’un maillot distinctif et, donc, célébré s'il le brandit à Londres le 3 décembre.
Le palmarès 2021
- Sprint dames : Emma Hinze
- Sprint messieurs : Harrie Lavreysen
- Endurance dames : Katie Archibald
- Endurance messieurs : Gavin Hoover
Les participants : Lavreysen, Gros, Archibald vs Kenny
Il y a dix-huit femmes et dix-huit hommes dans chaque spécialité, soit soixante-douze cyclistes concernés. Parmi eux, trois des quatre vainqueurs sortants, à savoir Harrie Lavreysen, Katie Archibald et Gavin Hoover. Seule Emma Hinze manque donc à l’appel, parmi les têtes couronnées.
L’Australien Matthew Richardson, principal rival de Lavreysen lors des derniers Mondiaux, tentera de le renverser pour devenir le sprinter de référence. Steffan Bötticher (dauphin 2021) et Jeffrey Hoogland ("l’autre" monstre néerlandais) seront aussi dans les starting-blocks. Côté français, Rayan Helal et Tom Derache repartent pour un tour.
La vitesse féminine sera probablement le théâtre d’une bataille tout aussi intense, entre la tête d’affiche tricolore Mathilde Gros et l’Allemande Lea Sophie Friedrich. Les deux femmes ont terminé 1re et 2e en vitesse individuelle, lors des Mondiaux cette année. Hinze voit là deux sérieuses candidates, pour récupérer son sceptre vacant. La championne olympique Kelsey Mitchell est plus qu’un arbitre, au même titre que Shanne Braspennincx. Quant à Marie-Divine Kouamé : elle a tout à gagner (voir suite).
En endurance, le niveau est légèrement plus modeste, chez les hommes. Gavin Hoover et Sebastian Mora, respectivement 1er et 2e l’an passé, figurent parmi les favoris. Corbin Strong, 3e, ne s’aligne pas cette fois, tout comme Benjamin Thomas. Le Français au palmarès long comme le bras était un nouveau "nom" de taille, annoncé pour cette deuxième édition, mais il y a renoncé, fatigué par une saison éreintante, entre route et piste.
Chez les dames, en revanche, quel casting : Katie Archibald, lauréate du premier opus, va devoir résister à sa compatriote britannique Laura Kenny, qui découvre l’UCI TCL. Deux titres olympiques pour Archibald, cinq pour Kenny : comprenez que la crème de la crème a prévu de s’expliquer. Rachele Barbieri ou autre Jennifer Valente seront aussi à observer attentivement.
La nouveauté : le metaverse
Discovery Sports et l’entreprise Infinite Reality vont permettre au public de l’UCI TCL de s’engouffrer dans un metaverse, avec la perspective d’une expérience immersive unique. Cette innovation mise en place à Londres le 2 décembre vous transporte au cœur de l’événement. Explications ci-dessous.
Le prize money : parité des sexes
La dotation financière sera la même, pour les femmes et les hommes, durant cette Ligue des champions du cyclisme sur piste. Une victoire rapporte 1 000 euros, et les cyclistes classés jusqu’en 10e position sont récompensés. Le fait de décrocher un classement général est assorti d’une enveloppe de 25 000 euros. Au total, c’est plus de 500 000 euros qui sont en jeu.
L’attraction : Kouamé sur sa lancée
Elle a crevé l’écran à Saint-Quentin-en-Yvelines lors des Mondiaux, le mois dernier. Marie-Divine Kouamé, 20 ans seulement, a décroché le titre planétaire sur 500 mètres, une discipline "contre-la-montre" qui n’est pas olympique. Pour briller lors des prochains Jeux Olympiques, à Paris, la Française va devoir s’illustrer en confrontation directe, que ce soit en vitesse individuelle ou en keirin. L’UCI TCL lui offre l’opportunité d’emmagasiner de l’expérience dans ce domaine. Parfait pour elle… et pour nous, tant le feuilleton de sa progression est intéressant.
La question : L’endurance masculine en-deçà ?
L’an passé, le gratin du sprint mondial était déjà présent. Mais pour les endurants - côté messieurs -, le casting était moins prestigieux. Bis repetita, avec le forfait de Benjamin Thomas. Pour lui, comme pour Filippo Ganna, Elia Viviani ou autre Ethan Hayter, combiner piste et route est compliqué… alors, en fin de saison, l’heure est au repos. Résultat : pour la vitesse (H et F) et l’endurance (F), chaque course pourrait ressembler à une finale olympique. Pour l’endurance (H), le pedigree est moindre. Mais ce n’est qu’un prisme différent et la possibilité d’assister à des épreuves spectaculaires subsiste. Et à terme, l’UCI TCL pourrait faire naître des champions, en plus d’offrir déjà à certains un nouveau terrain d’expression.
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