Julian Alaphilippe se sent "vraiment bien" avant les classiques ardennaises
ParAFP
Mis à jour 17/04/2021 à 11:22 GMT+2
AMSTEL GOLD RACE - Alors qu'il n'a plus couru depuis le Tour des Flandres (4 avril), Julian Alaphilippe, qui s'est entraîné en Espagne ces derniers jours, va entamer les classiques ardennaises (Amstel Gold Race le 18, Flèche Wallonne le 21 et Liège-Bastogne-Liège le 25) avec le plein de confiance. "Ces derniers jours, je me sentais vraiment bien à l'entraînement", a souligné le champion du monde.
"J'ai pris une très bonne décision de bien récupérer après le Tour des Flandres plutôt que continuer à travailler dur". Voici ce qu'a déclaré Julian Alaphilippe vendredi lors d'un point-presse tenu par visio-conférence. En effet, le champion du monde n'a plus couru depuis le 4 avril dernier. Le Français a précisé sortir d'un stage dans le sud de l'Espagne, mais sans être allé chercher l'altitude.
"La forme est bien là, a-t-il ajouté. J'ai préféré lever le pied quelques jours, j'ai réussi à me sentir mieux. Ces derniers jours, je me sentais vraiment bien à l'entraînement, je pense que ça va aller, en tout cas j'ai fait le maximum". Julian Alaphilippe (28 ans) s'est classé 4e de la dernière édition de l'Amstel Gold Race en 2019, après avoir été rattrapé in-extremis en compagnie du Danois Jakob Fuglsang.
Liège, enfin ?
Il a connu davantage de réussite dans la Flèche Wallonne (deux victoires en 2018 et 2019), qui sera courue mercredi prochain en Belgique. Mais il a échoué jusqu'à présent dans Liège-Bastogne-Liège, la "Doyenne" programmée le 25 avril, bien qu'il soit passé près du succès en 2015 (2e) et en 2020 (rétrogradation de la 2e à la 5e place). S'il pense que la classique néerlandaise est des trois prochaines courses celle qui lui correspond le moins, Julian Alaphilippe a souligné le changement introduit par la modification du parcours transformé en circuit autour de Valkenburg en raison de la pandémie.
"On a effectué la reconnaissance ce vendredi matin. A la base l'Amstel est une course assez nerveuse, avec plein d'obstacles d'aménagement routier. Là, tout au long du circuit final, ce ne sont pas les obstacles qui vont rendre la course difficile mais l'enchaînement des difficultés, avec beaucoup moins de récupération qu'en temps normal. Il faudra être bien placé pour ne pas prendre les cassures après chaque virage et cela va user le peloton beaucoup plus qu'en temps normal. Ce sera une course difficile, comme j'aime, ça peut ressembler à un championnat du monde", a-t-il conclu.
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