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La cerise sans le gâteau

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/06/2010 à 19:25 GMT+2

Alberto Contador voulait gagner à l'Alpe d'Huez. C'est fait. L'Espagnol a remporté l'étape reine du Dauphiné samedi en haut des 21 lacets de l'Alpe. Mais le leader d'Astana n'a rien pu faire pour distancer Janez Brajkovic (RadioShack). Le Slovène lui a tenu tête et conforte son maillot jaune.

2010 Dauphine Libere Alberto Contador

Crédit: Reuters

Alberto Contador (Astana) avait deux rendez-vous à honorer lors de cette 6e étape du Critérium. Le premier, avec l'Alpe-d'Huez, il ne l'a pas manqué. L'Espagnol, qui n'avait jamais affronté en course les 21 lacets de la célèbre ascension, a en effet dompté la bête en franchissant la ligne d'arrivée en tête. C'est moins le cas pour son second rendez-vous face à Janez Brajkovic (RadioShack), leader avec 1'41 d'avance avant cette étape. Le Slovène savait qu'il serait attendu et testé par Contador sur l'ascension finale. Et ça n'a pas loupé. Sauf que Brajkovic a répondu à chacune des banderilles plantées par l'Espagnol.
Contador a rapidement compris qu'il ne pourrait pas viser plus que la gagne ce samedi. Impossible de reprendre deux minutes au Slovène. Ce n'est pas faute de s'être mis sur son 31 pour ce premier rendez-vous avec l'Alpe: quatre équipiers au pied de l'ascension, un seul (Horner) pour Brajkovic et après deux, trois accélérations bien senties, la jonction avec le dernier des 20 échappés de la journée, Oscar Pujol (Cervelo). Il reste à ce moment neuf bons kilomètres de grimpette pour que l'Espagnol puisse lâcher le leader au général. Il n'y arrivera qu'à quelques reprises. Provisoirement, Brajkovic revenant à chaque fois au train.
Il faut dire que les deux hommes n'ont pas été seuls tout le temps. Szmyd (Liquigas), Vanden Broeck (Omega Pharma) et Coppel (Saur-Sojasun) sont venus mettre leur grain de sel dans les cinq derniers kilomètres, obligeant Contador à faire l'effort à chaque fois que l'un d'entre eux tentait sa chance. Ce n'est qu'à deux kilomètres de l'arrivée qu'une dernière accélération de l'Espagnol a eu raison de ces trois trouble-fête... mais pas de Brajkovic. Le Slovène, qui s'accroche jusqu'au bout, dispute à peine le sprint à Contador. Il n'était pas vraiment intéressé par la gagne. Enfin si, celle de l'épreuve. Et avant la dernière étape dimanche, c'est plutôt bien parti.
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