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"Une spirale positive"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/06/2008 à 11:00 GMT+2

Après une année 2007 noire, marquée de gros problèmes de santé, Cyril Dessel (AG2R) revit. Sa superbe victoire à Annemasse, jeudi, dans le Dauphiné Libéré, vient le confirmer. Le Forézien savoure tranquillement sa réussite retrouvée et entend bien poursui

Voilà une belle victoire de plus pour vous cette saison…
Cyril DESSEL : Oui, je suis dans une spirale positive en ce moment. C'est ma deuxième victoire en peu de temps. Les galères, c'est terminé, place au succès. Il faut en profiter et savourer ces moments là, car dans une carrière, il y a plus de galères que de moments de bonheur comme ceux-là malheureusement.
Quand avez-vous senti que la forme revenait?
C.D. : J'avais dans l'idée de faire un bon début de saison après mes ennuis de santé de l'année passée. Mais ça a été laborieux. En trois mois, on ne passe pas du niveau zéro au top niveau. J'ai gardé le cap et ma victoire d'étape au Quatre Jours m'a fait beaucoup de bien. J'ai le sentiment de monter en pression. En gagnant cette étape, mon objectif est atteint. Mais, si je peux faire une place au classement général, je ne vais pas me priver.
Connaissiez-vous le Salève?
C.D. : Non, je ne le connaissais pas. Enfin, je l'avais grimpé une fois, quand j'avais 14 ans. On était en vacances à Annecy, je commençais à faire du vélo et mon père m'avait emmené grimper les cols de la région. Je ne me rappelais plus vraiment de la montée. En revanche, je savais que c'était une ascension très difficile.
Avez-vous eu peur de ne pas rentrer sur Pierre Rolland qui était seul devant?
C.D. : C'est vrai que j'ai attaqué le Salève un peu inquiet. Une minute, c'est un écart qui n'est pas facile à combler sur une cote aussi difficile que celle là. Mais j'ai quand même décidé de tenter mon va-tout. On s'est retrouvé à trois-quatre, et c'est moi qui faisais le plus gros du travail. Après, je me suis retrouvé tout seul mais j'avais du mal à revenir sur Pierre Rolland. Je ne me suis pas découragé. Et dans la partie la plus dure, j'ai vu que je revenais très vite sur lui. Quand j'ai vu Pierre Rolland devant moi, je me suis dit que je l'allais le passer en injection pour pouvoir faire la descente tout seul, choisir mes trajectoires.
Dans un mois, il y a le Tour de France. Qu'attendez-vous de cette édition 2008 ?
C.D. : J'irai comme je suis venu au Dauphiné. Avec le même objectif. Si j'ai de bonnes sensations, je peux jouer un rôle dans la course. Plutôt que de terminer neuvième du Tour, je préfère gagner une étape. Mais, au départ, je ne suis pas un coureur pour les trois ou les cinq premières places. J'ai des lacunes dans les contre-la-montre qui sont très longs dans le Tour de France. En 2006, on m'a laissé prendre sept minutes. Je ne pense pas qu'on me laissera autant de temps. Ce sera plutôt comme au Dauphiné, trois, quatre minutes maximum. Mais j'essayerai. Il faut avoir un état d'esprit offensif. On n'a pas de regret et on se fait plus plaisir en étant à l'avant qu'en suivant.
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