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Arvesen écoeure Bettini

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/05/2007 à 13:00 GMT+2

Le Norvégien Kurt Asle Arvesen (CSC) a remporté la 8e étape du Giro dimanche à Fiorano. Présent dans une échappée d'une vingtaine de coureurs, Arvesen est venu coiffer sur la ligne le champion du monde Paolo Bettini, déçu et frustré. Marco Pinotti reste

Décidément, les circuits ne réussissent pas à Paolo Bettini. Troisième sur le Mugello samedi derrière Petacchi et Hushovd, le champion du monde a terminé deuxième dimanche, à Fiorano, le fief de la Scuderia Ferrari. Il a cette fois été privé de la victoire par Kurt Asle Arvesen, le Norvégien de l'équipe CSC. Arvesen a réglé un groupe d'une vingtaine de coureurs échappés dès la première heure de cette étape de 200 kilomètres accidentée dans sa première partie. C'est sa deuxième victoire dans le Giro, après un succès d'étape dans les Dolomites, en 2003.
Au sprint, Bettini a tout fait pour revenir sur son compatriote Emanuele Sella qui avait anticipé aux 500 mètres. Mais il a été débordé dans les 50 derniers mètres par Arvesen. L'Italien Marco Pinotti (T-Mobile), qui a franchi la ligne au sein du peloton principal, à un peu plus de quatre minutes, a conservé le maillot rose de leader pour une trentaine de secondes sur son compatriote Andrea Noe. Présent dans l'échappée, Noe a longtemps ait office de maillot rose virtuel, mais les efforts de la T-Mobile, épaulée par la formation Saunier Duval, ont fini par briser son rêve.
Gallopin: "La pression était sur Bettini"
Frustration donc pour Paolo Bettini, qui tenait à gagner avec le maillot arc-en-ciel. Homme de l'ombre, capitaine de route et équipier appliqué chez CSC, Arvesen a joué les trouble-fête en filou. "Il fallait qu'il reste calme, a confié sur Eurosport son directeur sportif, Alain Gallopin. La pression était sur Bettini. On ne l'a pas trop vu dans les derniers kilomètres mais il a su prendre la bonne roue dans le sprint. Bettini n'avait pas le choix. J'avais dit à Kurt de ne pas attaquer car je savais qu'il pouvait gagner au sprint dans un groupe comme ça. "
A 32 ans, Arvesen signe la 15e victoire de sa carrière. "Il a le potentiel pour gagner une grande course, poursuit Gallopin. Il a loupé le coche sur Paris-Tours l'an dernier mais ce jour-là, il est tombé sur un grand Frédéric Guesdon. Il n'y a donc pas à rougir. C'est un capitaine de route, très précieux dans une équipe. Il s'est cassé le poignet en début de saison, cela lui a permis d'arriver en forme plus tard, comme on le voit aujourd'hui." Le voir coiffer un cador comme Bettini doit le combler.
Ce n'était donc pas le jour de Bettini, pas plus que celui des sprinters. Le profil escarpé du début d'étape a ruiné les ambitions de certains. L'Australien Robbie McEwen, distancé dès la première ascension, naviguait ainsi à plus de 20 minutes de la tête de la course à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Lundi, les sprinteurs disposent d'une autre chance dans la neuvième étape qui traverse les Appenins, de Reggio Emilia à Lido di Camaiore, au bord de la mer Adriatique, tout près de la maison de l'Italien Alessandro Petacchi. Ils auront tout intérêt à en profiter, avant l'arrivée de la montagne, mardi.
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