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"Un super Garzelli"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/05/2007 à 13:00 GMT+2

Deuxième de la 16e étape, le Français Laurent Mangel a reconnu la supériorité du vainqueur du jour, Stefano Garzelli. Quant à Andy Schleck et Danilo Di Luca, arrivés au sein du peloton, ils ont promis d'attaquer mercredi sur le Zoncolan.

Laurent Mangel (FRA/AG2R), 2e de l'étape: "J'avais coché cette étape et j'avais évité de gaspiller inutilement des forces en prévision. C'est mon premier grand tour et je me suis découvert une vocation de coureur de longue courses par étapes. Plus les jours passent, mieux je me sens. J'ai attaqué de loin avec Benoît Joachim pour anticiper les montées. Mais on est tombé sur un super Garzelli. Quand il est parti dans une petite descente, j'ai pensé qu'on le rejoindrait en s'y mettant à plusieurs. Il a fait un numéro. J'ai un sentiment mitigé. Deuxième, cela ne reste pas dans les palmarès."
Andy Schleck (LUX/CSC), 3e du classement général: "Au Zoncolan, j'espère surtout avoir de bonnes jambes. Jusqu'à présent, j'ai toujours été bien dans les montées. J'espère faire une bonne place et garder mon tricot (le maillot blanc de meilleur jeune, ndlr). Demain (mercredi), c'est spécial. Mais je serai là."
Stefano Garzelli (ITA/Acqua e Sapone), vainqueur de l'étape : "On a souffert du froid. Il faut bien se rendre compte que l'on est passé en quelques jours de 38 à 0 degrés. C'est pour cette raison que l'on s'est arrêté dans le tunnel pour se changer en début d'étape. Tout le peloton était d'accord. Après, le temps s'est un peu amélioré. Dans ce Giro, il me manque quelque chose pour le classement général. Mais c'est un bilan très positif pour moi. Aujourd'hui, j'ai pris des risques dans la descente et j'ai vu que le trou était fait. J'ai décidé de continuer. Aux 6 kilomètres, je me suis retourné, j'ai vu les poursuivants au loin. Je n'ai été sûr de gagner qu'à 500 mètres de la ligne. Après le Giro, je prendrai du repos et je chercherai à faire un beau mois de septembre. L'an prochain ? j'aurai le Giro pour objectif si l'équipe est invitée. Et puis le Championnat du monde, à Varese, dans ma ville."
Danilo Di Luca (ITA/Liquigas), leader: "Dans le Zoncolan, il faudra avoir les jambes. J'espère prendre du temps à Mazzoleni dans la perspective du contre-la-montre. Les autres ? l'écart est déjà fait sur eux. Le Zoncolan est très difficile, je l'ai reconnu avant le Giro. C'est comme en VTT, on ne peut pas aller à plus de 10 km/h. C'est possible de faire des écarts même si on ne peut pas attaquer dans ce genre de montée, on peut simplement progresser."
Gilberto Simoni (ITA/Saunier Duval), 4e du classement général: "Même si elle évoque pour moi des moments heureux, la montée du Zoncolan est terrible, impressionnante. On essayera encore de faire quelque chose. Cependant, le classement est clair, il faut être réaliste. En ma faveur, il y a l'expérience. Mais, demain (mercredi), ce seront les jambes qui compteront surtout."
Riccardo Ricco (ITA/Saunier Duval), 6e du classement général : "On pensait tous à l'étape du Zoncolan. Cela n'avait pas de sens de risquer de se rompre les os. Demain (mercredi), je donnerai tout ce que j'ai. Beaucoup de choses dépendront de la stratégie de l'équipe."
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