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Gilbert en chasse

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/09/2011 à 22:07 GMT+2

Pour la deuxième année consécutive, le World Tour s'est donné rendez-vous au Canada pour deux courses très prisées. Le Grand Prix de Québec, vendredi, et celui de Montréal, dimanche. L'occasion pour Philippe Gilbert de repartir à la chasse aux points pour devenir numéro un mondial.

Philippe Gilbert

Crédit: Imago

"Mon but avant tout est de marquer des points", a prévenu Philippe Gilbert à propos du GP de Québec suivi deux jours plus tard du GP de Montréal. Si une 9e place lui suffit pour prendre l'avantage sur l'Australien Cadel Evans, le vainqueur du Tour de France qui délaisse la fin de saison, le Wallon d'Omega Pharma figure presque malgré lui parmi les grands candidats à la victoire, sur des circuits exigeants se terminant par des lignes droites en (légère) montée.
"Je suis moins en condition qu'il y a quelques mois, c'est un peu normal après une saison aussi longue", assure le vainqueur des trois classiques ardennaises au printemps, qui a gagné aussi la Classica San Sebastian en août. "A Plouay (GP Ouest-France, fin août), j'avais dans l'idée de marquer des points seulement. Les autres équipes nous ont laissé tout le travail. Ici, on n'est pas comme aux "Ardennaises" ou au Tour de France, on n'a pas l'équipe la plus forte", ajoute-t-il. Et de lancer un appel direct aux autres équipes: "On a besoin d'aide ! J'espère que les autres coureurs qui ont de l'ambition assumeront le travail."
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2011 Philippe Gilbert (Omega)

Crédit: AFP

L'ADN québécois
Sur le circuit (16 tours de 12,6 km, soit 201,6 km) tracé pour l'essentiel dans la vieille ville de Québec, au-dessus du majestueux Saint-Laurent, les autres favoris sont les deux coureurs de Sky, le Norvégien Edvald Boasson Hagen, deuxième l'an passé derrière le Français Thomas Voeckler (absent cette fois) et l'Australien Simon Gerrans, "peut-être plus favori que moi sur ce parcours" dixit Gilbert. Le Belge désigne aussi le champion olympique, l'Espagnol Samuel Sanchez (Euskaltel), qui dit avoir cherché à récupérer depuis son Tour de France conclu avec le maillot à pois du meilleur grimpeur, ainsi que le Slovène Grega Bole (Lampre), récent vainqueur à Plouay. Mais aussi les coureurs, tel le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank) qui s'était imposé l'an passé à Montréal, qui ont participé au récent Tour du Colorado. "Ils sont restés sur le même fuseau horaire, c'est un avantage", relève Gilbert.
Les 18 premières équipes mondiales et quatre formations invitées (la canadienne SpiderTech, les françaises Cofidis, Europcar et FDJ) participent à cette 2e édition des courses québécoises mises sur pied par le promoteur Serge Arsenault avec l'ancien champion Charly Mottet pour responsable sportif. D'un montant total de 4,2 millions d'euros canadiens (environ 3,025 million d'euros), l'opération qui devrait s'enrichir l'an prochain d'une ambitieuse cyclo-sportive pour aboutir à une grande semaine du cyclisme, est soutenue par les collectivités publiques. "Le Québécois est aussi latin, ça fait partie de notre ADN culturel", a souri le maire de Québec, Régis Labeaume, lors de la présentation de la course, en revenant sur le succès populaire de la première édition. "On a signé pour cinq ans. On pense que le succès sera plus important d'année en année. Mais c'est déjà bien parti".
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