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Enfin la bonne pour Hushov

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/03/2011 à 13:27 GMT+1

Souvent placé, Thor Hushovd (Garmin-Cervelo) n'a encore jamais réussi à décrocher la timbale sur Milan-Sanremo. L'édition 2011 sera-t-elle enfin la bonne pour le Norvégien? En tout cas, la forme est là pour le champion du monde. Il l'assure, il faudra compter avec lui samedi.

2011 Thor Hushovd (Garmin-Cervelo)

Crédit: AFP

Comme tout champion du monde, Thor Hushovd rêve de claquer une belle, une grande victoire avec son maillot arc-en-ciel sur le dos. Pour le Norvégien, une partie de la saison se joue dans les trois semaines qui viennent, de Sanremo à Roubaix. Une victoire dans une de ces deux courses le comblerait. Dès samedi, lors de la Primavera, il ne pensera à rien d'autre qu'à la victoire. Plus qu'un rêve, un objectif. Réaliste à ses yeux, tant au regarde son passé dans cette épreuve que sur son niveau de forme actuelle.
Même s'il ne s'y est jamais imposé, Thor Hushovd est un vrai spécialiste de Milan-Sanremo. La distance atypique (300 kilomètres) convient à merveille à une grosse caisse comme lui. Et s'il a toujours buté dans la ligne droite finale, sa régularité a de quoi impressionner: 3e en 2005 et 2009, 6e en 2010, 9e en 2008, il a rarement été absent dans le final. Mais pour cette classique devenue avant tout une affaire de sprinters, le Scandinave sait aussi qu'il pâtit d'un petit déficit de vitesse par rapport à la jeune génération. Encore que ce soir un faux problème. "La preuve, regardez Freire. Ce n'est pas le plus rapide, mais un sprint après 300 kilomètres, c'est différent", explique Hushovd. Alors, pourquoi pas lui?
Une triplette Hushovd-Farrar-Haussler
D'autant qu'à l'approche du premier grand rendez-vous printanier, le coureur de Garmin-Cervelo retrouve de bonnes sensations. Discret depuis le début de la saison, Hushovd est monté en puissance lors de Tirreno-Adriatico. Il sort très satisfait de la Course des deux mers. "Je suis vraiment très content, a-t-il confié. Je ne m'inquiétais pas, je savais que la forme revenait. A partir de la deuxième étape, j'ai commencé à avoir d'excellentes sensations. Au final, ça a été une très bonne course pour moi." Très actif, notamment dans le final de l'étape de Chieti, le puncheur norvégien s'st également avéré précieux pour Tyler Farrar, qu'il a épaulé dans les sprints.
C'était la première fois que les deux hommes, coéquipiers depuis la réunion des équipes Garmin et Cervelo, se retrouvaient associés dans une épreuve de ce standing. Bilan très satisfaisant, à tous points de vue. "C'était sympa de l'aider et ça s'est vraiment très bien passé entre nous", juge Hushovd. Samedi, Garmin n'aura pas une, mais deux voire trois options avec Heinrich Haussler. Une véritable armada. Tout ce petit monde peut-il s'entendre? "Tyler, Heinrich et moi auront une grande liberté samedi, reprend le champion du monde. Nous verrons bien qui sera présent dans le final, et en quel état. On s'adaptera. Mais je pense que je serai devant." Comme d'habitude. Et devant tout le monde, cette fois?
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