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Mondiaux sur piste : un goût d'inachevé pour les Bleus

ParAFP

Mis à jour 03/03/2019 à 18:58 GMT+1

MONDIAUX SUR PISTE - Encourageant, peut mieux faire : le bulletin de l'équipe de France de cyclisme ramené des Mondiaux sur piste en Pologne laisse un goût d'inachevé. La journée de dimanche a été symbolique de ces championnats du monde.

Mathilde Gros aux championnats d'Europe 2018

Crédit: Getty Images

Avant l'ultime journée de ces Mondiaux sur piste, le bilan provisoire des cinq médailles, dont le titre du kilomètre pour Quentin Lafargue, s'est avéré définitif. Ni la paire d'américaine, avec Benjamin Thomas et Bryan Coquard, ni Mathilde Gros dans le keirin, n'ont pu accéder au podium.
"Je n'ai pu être actrice jusqu'au bout", a regretté auprès du site fédéral la jeune femme (19 ans), sixième de la finale du keirin. En tête à un tour et demi de l'arrivée, la Provençale est restée sans réaction quand elle a été débordée dans la finale enlevée par la Hong-Kongaise Lee Wai Sze, déjà victorieuse de la vitesse.
La championne d'Europe avait même frôlé l'élimination dès le premier tour en devant passer par un repêchage. "Je suis capable de faire de très bonnes choses, comme catastrophiques", a reconnu la Française qui a toutefois décroché à Pruszkow sa première médaille dans la catégorie élite, deux ans après son triplé des Mondiaux juniors.
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Mathilde Gros à l'arrivée du Keirin - Championnats d'Europe 2018

Crédit: Getty Images

Le bronze de la vitesse individuelle a validé ses progrès et légitimé ses espérances pour les JO, Tokyo 2020 et Paris 2024. En revanche, Sébastien Vigier (21 ans), le meilleur atout français dans l'épreuve-reine de la vitesse après ses résultats très prometteurs des deux saisons précédentes, a buté en huitième de finale d'un tournoi qui a consacré la supériorité des sprinteurs des Pays-Bas.

Thomas sauve l'honneur de l'endurance

La finale 100 % néerlandaise a été dominée par Harrie Lavreysen (21 ans) aux dépens de son aîné Jeffrey Hoogland (25 ans). Dans le droit fil du tournoi de vitesse par équipes survolé par les "Orange" qui ont relégué le trio français à près d'une seconde en finale, mercredi, lors de la première journée des compétitions.
Dans les épreuves d'endurance qui figurent au programme des JO, les Bleus ont essuyé un cinglant échec en poursuite par équipes, au point de compromettre leur qualification. Ils ont sauvé l'honneur grâce au seul Benjamin Thomas, deuxième de l'omnium après une course-poursuite haletante au classement.
Il fallait être au-dessus
Moins d'une journée plus tard, le Tarnais -champion du monde de l'épreuve en 2017 avec Morgan Kneisky- a quelque peu payé ses efforts, dimanche, dans l'américaine bouclée à plus de 59 km/h par la paire allemande (Kluge/Reinhardt) tenante du titre. Bryan Coquard, lui aussi sacré avec Kneisky en 2015, a également plafonné.
"Pour jouer la gagne, il fallait être au-dessus, a déclaré Thomas. Moi, j'étais un peu entamé de mes efforts d'hier (samedi) et, pour Bryan, cela fait peut-être un peu violent comme reprise, même s'il a disputé quelques courses cet hiver".
Les Pays-Bas et l'Australie sont repartis de Pologne avec, chacun, six médailles d'or dans leurs bagages. Ils sont aussi les mieux pourvus en titres (5 pour les Néerlandais, 3 pour les "Aussies") dans les seules épreuves olympiques. Mais la Grande-Bretagne, une nouvelle fois très discrète aux Mondiaux, a continué sa préparation pour le rendez-vous des JO dont elle a dominé outrancièrement les trois dernières éditions.
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