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Doublement des contrôles

ParAFP

Publié 06/03/2008 à 14:21 GMT+1

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a prévu une soixantaine de contrôles lors de Paris-Nice, soit deux fois plus qu'en 2007, et effectuera des prélèvements urinaires, sanguins mais également capillaires, a indiqué jeudi son président Pier

"Nous allons doubler les contrôles", qui étaient au nombre de 32 l'an dernier, ont annoncé M. Bordry et Jean-Pierre Verdy, directeur des contrôles d'une AFLD devenue mécaniquement responsable de la politique antidopage du Paris-Nice en raison de la rupture entre les organisateurs (ASO) et l'Union cycliste internationale (UCI). Les tests capillaires n'étant utilisables à des fins disciplinaires que pour certaines fédérations, les cheveux prélevés aux coureurs du Paris-Nice ne seront analysés "que si les échantillons d'urine ou de sang sont positifs, et à titre complémentaire", a précisé M. Bordry.
L'AFLD, normalement plus exigeante en la matière, a par ailleurs décidé d'accepter pour Paris-Nice les autorisations d'usage thérapeutique (AUT) délivrées aux coureurs internationaux par l'UCI. Et ce en raison des délais très brefs pour préparer l'organisation d'une épreuve qui n'est officiellement placée sous l'égide de la fédération française que depuis quelques jours. M. Bordry, qui a précisé n'avoir "aucun problème avec l'UCI" et n'être "pas le bras armé d'ASO", a par ailleurs révélé que la stratégie de l'AFLD serait évolutive et "plus aléatoire que ce qui se faisait dans le passé."
L'AFLD, pour qui l'opération va représenter un surcot de 45.000 euros par rapport au budget prévu, a présenté le programme antidopage du Paris-Nice aux directeurs sportifs des équipes engagées ainsi qu'aux représentants des coureurs qui s'y sont montrés très favorables selon elle. "Nous n'allons pas systématiquement contrôler le vainqueur et le leader du général. Il ne faut pas que quelqu'un qui ne veut pas être contrôlé s'arrange pour ne pas l'être", a-t-il estimé, ajoutant que les sanctions que pourraient prendre l'AFLD à l'encontre d'un coureur positif seraient automatiquement reconnues par l'UCI en vertu de la réciprocité qui s'applique à tout signataire du Code mondial antidopage.
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