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"Place aux coureurs"

ParAFP

Publié 09/03/2008 à 10:17 GMT+1

Malgré le conflit avec l'UCI, Christian Prudhomme espère que les coureurs feront l'actualité du Paris-Nice, qui débute dimanche. Le responsable d'ASO souhaite dans un premier temps que la course soit belle et reparlera de l'avenir après l'épreuve.

Eurosport

Crédit: Eurosport

CHRISTIAN PRUDHOMME, dans l'immédiat, l'essentiel est-il atteint ?
C.P. : Ce qui compte pour nous, c'est de pouvoir organiser les courses, c'est notre métier. Surtout pour une épreuve comme Paris-Nice, une épreuve historique, on l'a vu avec toute la passion qui a entouré son approche, et une épreuve historique qui fêtera jeudi ses 75 ans. Je n'ai envie de dire qu'une seule chose: place à la course, place aux coureurs, qu'on parle d'eux, de leurs exploits, de leurs victoires, de leurs défaites.
Comment envisagez-vous l'après Paris-Nice ?
C.P. : L'AIGCP (association internationale des équipes, ndlr) nous a demandé une réunion le dernier jour de Paris-Nice. On va réfléchir pour définir un avenir ensemble.
L'AIGCP parle d'une réunion de transaction...
C.P. : J'ai vu ce mot-là. C'est une réunion de travail pendant laquelle on va discuter de l'avenir.
A quelle date sera connue la sélection des équipes pour le Tour de France? Le dernier jour de Paris-Nice ?
C.P. : Non, je souhaite que l'on parle des coureurs et de la course pendant ces huit jours. On ouvre la porte de Paris-Nice, on la refermera le dimanche 16 (mars). Ensuite, on pourra parler d'autre chose. Dans l'immédiat, je souhaite laisser toute la place aux coureurs.
Mais vers quelle date approximative prévoyez-vous de faire connaître la sélection ?
C.P. : On le saura après Paris-Nice.
La course a-t-elle été difficile à organiser à cause des élections municipales ?
C.P. : Non, mais... On a confectionné le parcours dans un temps tout à fait classique. En revanche, si nous ne sommes plus à Issy-les-Moulineaux, c'est parce que le beau tracé du prologue que nous avions ces dernières années encercle des bureaux de vote. Nous sommes venus à Amilly où nous avions prévu d'organiser le départ de la première étape. La communauté de communes de Montargis, la bien-nommée AME (Agglomération Montargeoise et rives du Loing, ndlr), aime le vélo et nous a dit oui pour le prologue.
Que redoutez-vous particulièrement dans ce Paris-Nice ?
C.P. : La première fois que j'ai dirigé la course en 2005, à la demande de Jean-Marie Leblanc, c'était l'hiver le plus tardif et le plus rude depuis trente ans. La météo s'annonce cette année un peu moins favorable que l'an dernier mais, si l'on reparle de la météo, cela veut dire que l'on est dans la bonne direction, que nous sommes dans la course.
Que serait un Paris-Nice réussi ?
C.P. : Un Paris-Nice sans pépins, sans chute grave, avec une course débridée, de l'indécision, des exploits. Une belle course.
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