Dylan Groenewegen vainqueur de la 2e étape au sprint, Démare reste leader

C'est peut-être le meilleur sprinteur de ce début de saison. Dylan Groenewegen a signé son cinquième succès de l'année, lundi à Vierzon. Le bolide de LottoNL-Jumbo a remporté la deuxième étape de Paris-Nice en devançant Elia Viviani (Quick-Step Floors) et Andre Greipel (Lotto-Soudal). Arnaud Démare (Groupama-FDJ) termine 5e et reste en tête du classement général.

La course a mis énormément de temps à démarrer : 32,9 km/h de moyenne sur les deux premières heures. Arnaud Démare, Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) et Christophe Laporte (Cofidis) ont profité de l'absence d'échappée pour prendre les trois premières places du sprint intermédiaire de Patay, dans cet ordre, et chacun avec des objectifs différents. Rui Costa (Bahrain-Merida), touché au genou sur chute la veille, a quant à lui abandonné.

Après près de 100 bornes et trois heures de "cyclo", un solide groupe de six s'est détaché : Manuele Boaro (Bahrain-Merida), Oliver Naesen (Ag2r La Mondiale), Anthony Delaplace (Fortuneo-Samsic), Tiago Machado (Katusha-Alpecin), Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) et Lars Boom (LottoNL-Jumbo). La Groupama-FDJ a directement embrayé − sûrement à cause de la présence des coéquipiers d'Andre Greipel et de Dylan Groenewegen à l'avant − et après 25 kilomètres de lutte, c'est finalement le duo Boaro-Machado qui a contré au moment de la jonction, pour dessiner enfin l'échappée du jour.

A partir de là : scénario classique du chat et de la souris, avec un peloton tout en contrôle, qui a fini par avaler sa proie, à 4 bornes de la ligne, peu après le deuxième sprint intermédiaire qui a vu Julian Alaphilippe glaner une nouvelle seconde de bonification, sa troisième du jour. Les sprinteurs ont alors pu s'expliquer et le succès de Groenewegen n'a pas fait l'objet de la moindre contestation. Elia Viviani, quand son train de la Quick-Step Floors s'est désorganisé, a fait le bon choix en sautant dans la roue du Néerlandais, mais il n'a jamais pu le déborder, ni même remonter à hauteur de son pédalier.

Arnaud Démare, un peu court dans le final, conforte son maillot jaune avec 7 secondes d'avance sur Gorka Izagirre et 8 sur Christophe Laporte, et 10 sur Julian Alaphillipe. En revanche, le leader de Groupama-FDJ risque de ne pas prolonger son bail de leader... L'étape de mardi, entre Bourges et Châtel-Guyon, proposera un parcours plus exigeant que celui d'aujourd'hui. Il pourrait être propice à la victoire d'un baroudeur et occasionner des changements au classement général.