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Kashechkin prêt à tout

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/08/2007 à 08:00 GMT+2

Andreï Kashechkin, qui avait subi un contrôle antidopage positif le 1er août, entend contester en justice la compétence de l'Union cycliste internationale dans le cadre de la lutte antidopage, a annoncé lundi son avocat, le Belge Luc Misson.

Andreï Kashechkin, soupçonné d'avoir fait usage d'une transfusion sanguine homologue, conteste d'abord "la pertinece scientifique" des méthodes de détection utilisées par l'UCI. Selon un communiqué transmis à l'AFP par Me Misson, Andreï Kashechkin entend aussi se battre contre "les violations des droits de l'homme dont tout cycliste est nécessairement victime actuellement dans le cadre de la lutte antidopage". " Monsieur Kashechkin récuse les fédérations sportives (...) lorsqu'elles s'attribuent des pouvoirs d'investigation démesurés ", note l'avocat.
"Le droit à la vie privée garanti par la Convention Européenne des Droits de l'Homme n'est en rien respecté lorsqu'on obliqe un sportif à accepter des prélèvements corporels, à signer des documents sous la menace, à divulguer des informations concernant sa vie privée, à accepter la violation de son domicile, à se soumettre à des juridictions privées n'offrant aucune garantie d'indépendance", explicite le communiqué. "Les prélèvements ont été effectués lors des vacances familiales de M.Kaschechkin, avec sa femme et son enfant, en Turquie", déplore Me Misson.
Avec l'ancien avocat de Bosman
Une action sera introduite devant le tribunal des référés de Liège, où le coureur a vécu et entend s'installer après sa carrière, selon l'avocat, cité à ce propos par l'agence Belga. Suite à son contrôle positif, Kashechkin avait été suspendu par son équipe, Astana. Mais aucune sanction n'a encore été prononcée par l'UCI dans l'attente de l'examen de l'échantillon B.
"Nous ne disons pas que le dopage est licite mais que c'est la loi qui doit désigner les juridictions compétentes ", se défend Me Misson, avocat réputé dans les questions sportives. Il était notamment le conseil de Jean-Marc Bosman, le footballeur belge à l'origine de l'arrêt de la Cour Européenne de Justice qui avait libéralisé le marché des transferts des sportifs professionnels en 1995. Selon l'agence Belga, Luc Misson affirme en outre qu'il n'a pas été mandaté par un autre coureur kazakh, Alexandre Vinokourov, comme le laissent entendre des rumeurs. "Je n'ai eu aucun contact avec lui", dit Me Misson.
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