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Fernando Gaviria impose encore sa loi au sprint sur la plus longue étape du Giro

Christophe Gaudot

Mis à jour 18/05/2017 à 17:38 GMT+2

TOUR D'ITALIE - Bien emmené dans le final, Fernando Gaviria (Quick-Step Floors) a remporté jeudi au sprint la 12e étape entre Forli et Reggio Emilia, la plus longue de cette 100e édition du Giro (229 km). C'est la troisième victoire du sprinteur colombien, qui conforte son maillot cyclamen. Tom Dumoulin (Sunweb) reste lui maillot rose et leader au général.

Fernando Gaviria (Quick-Step Floors) avec le maillot cyclamen de meilleur sprinteur du Giro

Crédit: Getty Images

Arrivé sur ce Giro sans référence sur les Grands Tours, Fernando Gaviria (Quick-Step Floors) écrase la concurrence ! Cinq arrivées au sprint et trois victoires pour le sprinteur de 22 ans qui marque l'histoire de son pays en devenant le premier ressortissant colombien à remporter trois étapes sur une même édition d'un Grand Tour.
Sans concurrence, parfaitement lancé par un Maximiliano Richeze impressionnant de puissance (5e de l'étape malgré une crevaison à 16 kilomètres du but), Gaviria a soufflé ses adversaires, bien que Jakub Mareczko (Wilier Triestina) a cru, un temps, pouvoir le remonter dans les derniers mètres. Ses principaux adversaires, André Greipel (Lotto-Soudal) et Caleb Ewan (Orica-Scott) sont plus loin. L'ancien pistard (champion du monde de l'omnium 2015) se fait une place parmi les grands sprinteurs sur route.

Les sprinteurs avaient faim

Six jours que les (rares) sprinteurs présents sur le Giro étaient sevrés. Entre Forli et Reggio Emilia, sur la plus longue étape de ce Tour d'Italie 2017 (229 kilomètres), Fernando Gaviria, André Greipel et Caleb Ewan, tous les trois déjà vainqueurs sur cette 100e édition, n'ont laissé aucune chance aux courageux du jour. Ces courageux se nommaient Marco Marcato (UAE Team Emirates), Sergey Firsanov (Garprom-Rusvelo) et Mirco Maestri (Bardiani-CSF).
Ils ont compté au maximum sept minutes d'avance mais rapidement le peloton a ramené l'écart autour des quatre minutes pour les garder à bonne distance. Pas question de se faire piéger après avoir serré les dents, notamment au Blockhaus dimanche. Mirco Maestri, le dernier à avoir rejoint la tête, a beau eu faire des heures supplémentaires en se lançant dans un baroud d'honneur dans le final, il a été avalé, comme ses compagnons avant lui, à 7 kilomètres de l'arrivée.

Triste record pour l'Italie, toujours bredouille

A l'image de la première étape, sur laquelle Lukas Pöstlberger (Bora-Hansgrohe) avait réussi le coup du kilomètre, le final était piégeux et tournait beaucoup. Eugert Zhupa (Wilier Triestina), le champion d'Albanie, a tenté sa chance sous la banderole des deux kilomètres mais il n'a même pas passé la flamme rouge en tête. A vive allure, le peloton, en tête duquel les équipes de leaders (Movistar et FDJ notamment) se mêlaient à celles des sprinteurs, a abordé l'ultime ligne droite sans souci.
Richeze et Gaviria ont alors pu se mettre en action et rapidement il est apparu clair que personne ne pourrait contester la victoire à Quick-Step Floors. Ce succès du Colombien entraîne un triste record pour les coureurs italiens : jamais ils n'avaient dû attendre la 13e étape pour lever les bras sur leur tour national. Le nouveau sprint prévu vendredi entre Reggio Emilia et Tortona rend les chances de voir les Transalpins briser cette malédiction bien aléatoires...
Au classement général, pas de changement dans le Top 5, où Tom Dumoulin conserve sa tunique rose. En revanche, Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale), à la faveur d'une cassure dans le peloton à l'arrivée, reprend six secondes au leader néerlandais et gagne une place, pour passer du 9e au 8e rang (à 3'59'').
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