Giro 2022 - Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix) remporte la première étape au sprint

Julien Chesnais

Mis à jour 06/05/2022 à 18:46 GMT+2

TOUR D'ITALIE 2022 - Pour sa première participation au Giro, Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix) a répondu d'entrées aux attentes en s'imposant sur la première étape, au terme d'un sprint agité. Le Néerlandais a notamment profité de la chute de Caleb Ewan et devient le 12e coureur à aller chercher le rose pour sa 1ère participation au grand tour italien.

Plus de 4h d'échappée, un gros duel pour finir : Les temps forts de la 1re étape

Première journée sur le Giro. Et premier maillot rose pour Mathieu van der Poel. La star néerlandaise n’a pas manqué ses grands débuts sur le Tour d’Italie. Sur les hauteurs de Visegrád, en Hongrie, le leader de l'équipe Alpecin-Fenix s’est montré le plus fort sur un finish en bosse. Il a remporté cette première étape au sprint en devançant Biniam Girmay (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux) à l’issue d’un magnifique duel. Pello Bilbao (Bahrain-Victorious) prend la 3e place. En embuscade derrière Girmay et VDP, Caleb Ewan (Lotto-Soudal) a chuté à une quinzaine de mètres de l’arrivée. Une énorme déception pour le sprinteur australien, visiblement touché à l’épaule gauche.
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La chute pour Ewan, la victoire pour Van der Poel : revivez l'arrivée de la 1re étape

Complètement plane à l’exception de son final en côte (5,5km à 4,2%), cette étape d’ouverture longeait les rives du Danube et s’est longtemps apparentée à un long fleuve tranquille. Deux hommes ont pris les devants dès le premier des 195 kilomètres, deux Italiens de l’équipe invitée Drone Hopper-Androni Giocattoli. Mattia Bais et Filippo Tagliani, qui disputaient chacun leur deuxième Giro, ont compté près de onze minutes d’avance. Mais ils n’ont jamais pu vraiment rêver du premier maillot rose. A mi-course, leur marge n’était déjà plus que de trois minutes.

Démare trop juste

Au second sprint intermédiaire, à Esztergom, où Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) a pris sans batailler une seconde de bonifications, il n’y avait plus que 30 secondes. Le duo de tête a finalement été revu à 13,7 km du but, après plus de quatre heures de fugue. Dans la bosse de Visegrad, Lawrence Naesen (AG2R Citroën) et Lennard Kamna (Bora-Hansgrohe) ont tour à tour tenté leur chance. En vain. Le sprint massif était inévitable. Il s’est disputé sans quelques grosses pointures allergiques aux pourcentages. Mark Cavendish n’a même pas essayé d’en être. Arnaud Démare a lui tenté de s’accrocher avant d’être distancé sous la flamme rouge.

Ewan malheureux

Comme prévu, la victoire s’est jouée entre les trois grands favoris du jour, Van der poel, Girmay (qui dispute son premier grand tour, à 22 ans, cinq semaines après sa victoire à Gand-Wevelgem) et Ewan. Les deux premiers ont joué du coude à coude, laissant un suspense intact jusque dans les derniers instants. Un peu enfermé, Ewan a heurté la roue arrière de l’Erythréen en voulant le dépasser. Une chute assez lourde qui pourrait laisser des traces.
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Van der poel, lui, ne pouvait rêver meilleure entame. L’an passé, pour son premier Grand Tour, il avait endossé le maillot jaune dès le 2e jour du Tour. Cette fois, il n’a même pas eu besoin de 24 heures pour arracher la tunique de leader. Il devrait, néanmoins, cesser de voir la vie en rose assez vite. Samedi, c’est déjà l’heure du chrono. Sa poignée de secondes sur les grands cadors (6 sur Bilbao, 10 sur Carapaz et Keldermann, 14 sur les autres, 22 sur Martin) suffira-t-elle sur les 9,2 kilomètres dans les rues de Budapest ?
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Le rose après le jaune : Van der Poel vit "un rêve"

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