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Prudhomme : "Varié"

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/10/2008 à 16:30 GMT+2

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a conçu une édition 2009 originale, en rupture avec les années précédentes. Il est également revenu sur une éventuelle présence de l'Américain Lance Armstrong.

CHRISTIAN PRUDHOMME, pourquoi ce Tour atypique ?
C.P. : "Le départ du sud-est est extrêmement rare. Une seule fois en plus de cent ans (en 1981). Mais il nous permet d'avoir des audaces dans le tracé. En partant de Monaco, on n'allait pas faire une première semaine classique avec huit jours de plaine. Il faut varier les plaisirs, c'est quelque chose qui me va bien."
Quelles sont les dominantes du parcours ?
C.P. : "Un départ de prestige, en Principauté, à Monaco. Le retour du contre-la-montre par équipes. Une première semaine méditerranéenne à souhait, où la Grande Bleue ne sera jamais loin. Quinze jours d'écart entre la première arrivée en altitude, en Andorre, dans les Pyrénées, et la troisième et dernière, pour un final inédit et spectaculaire, sur les flancs du Ventoux, à 24 heures de Paris. Vingt cols sont au programme, nous sommes dans la fourchette basse des dix premières années. Ils sont répartis en revanche sur davantage d'étapes, sept. En parallèle, le kilométrage des contre-la-montre individuels est l'un des plus faibles de la période moderne."
Pourquoi avez-vous placé le Ventoux si près de l'arrivée ?
C.P. : "C'est notre volonté de maintenir le suspens le plus longtemps possible, la volonté d'avoir des difficultés réparties sur l'ensemble du tracé. Le TGV nous permet de rapprocher la montagne de Paris. Merci à la technologie française. Le TGV permet de jouer davantage comme on pourra peut-être le faire demain ou après-demain avec le Ballon d'Alsace grâce au TGV est qui met Strasbourg à 2h20 de Paris."
Avec moins de moyenne montagne que l'année passée, le Tour est-il plus facile ?
C.P. : "Il y a une seule étape de moyenne montagne mais je ne dirai pas pour autant que c'est un Tour plus facile. Il y a moins de cols mais davantage d'étapes de montagne, sept. Cela doit permettre, je l'espère, d'attaquer quasiment tous les jours pour un scénario varié."
Vous insistez toujours sur l'éthique...
C.P. : "Rien n'a changé, rien ne changera. Les valeurs d'éthique, le courage, l'honnêteté, qui président aux destinées du groupe (Amaury) auquel j'appartiens et du Tour de France restent les mêmes. Nous avons beaucoup lutté avec Patrice Clerc (ex-président d'ASO, ndlr), on continuera à lutter sans aucun doute pour défendre l'éthique."
Avec quel espoir ?
C.P. : "Le passeport sanguin n'est pas la panacée mais c'est un véritable élément. La fédération internationale a toutes les données et je ne doute pas une seconde qu'elle s'en servira pour faire en sorte que le sport soit encore davantage assaini."
Quid de Lance Armstrong ?
C.P. : "Nous n'avons pas eu de contact direct avec lui. Il a dit qu'il disputerait le Giro. A lui de se déterminer pour le Tour. Je ne veux pas alimenter un feuilleton. C'est un personnage hors normes mais, au départ du Tour, tous les coureurs sont sur la même ligne".
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