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Tour de France 2014: Les 5 phrases qui font espérer qu’Andy Schleck n’est pas fini

François-Xavier Rallet

Mis à jour 12/07/2014 à 15:54 GMT+2

Dans un entretien accordé à Cyclingnews, au lendemain de son opération du genou, Andy Schleck (Trek) a refusé de penser à une fin de carrière. Le Luxembourgeois l’affirme : même s’il se dit abattu aujourd’hui, il reviendra.

Andy Schleck flanqué de Fabian Cancellara et Frank Schleck

Crédit: AFP

Aucune retraite à l’horizon

Depuis sa victoire lors de la 18e étape du Tour 2011, au Galibier, Andy Schleck (29 ans) n’a cessé de naviguer en eaux troubles. Pour preuve, depuis trois ans, le Luxembourgeois n’a pas décroché le moindre succès. Pourtant, il refuse aujourd’hui d’envisager de mettre un terme à sa carrière. Même s’il reconnaît y avoir pensé…
Je ne veux pas prendre ma retraite. Pas comme ça! J'ai pensé un instant que tout était fini, mais je ne veux pas abandonner comme ça. Je suis tombé sur le Tour et je ne veux pas que les gens se souviennent de moi avec cette dernière image. Je veux donc remonter très vite sur un vélo. Je sais que je peux revenir. Je dois y croire.

Pas de dégoût du vélo

A 29 ans, Andy Schleck devrait être au sommet de sa carrière. Ce n’est pas le cas. Pour autant, le vélo reste toujours ce qui le fait avancer. Le Luxembourgeois espère remonter rapidement dessus.
J'aime le vélo. Je vais recommencer petit à petit sans penser à faire une course. C'est important de ne pas se précipiter. Les médecins m'ont presque supplié et me répètent d'être prudent et de ne pas trop forcer sur mon genou.

Au lendemain de sa chute, il espérait repartir

Andy Schleck est tombé lors de la troisième étape, entre Cambridge et Londres. Touché au genou droit, le coureur de Trek n’était pourtant pas résigné au matin de la quatrième étape et avait l’espoir de poursuivre son aventure sur ce Tour 2014. Cela n’a pas été possible.
Dans la matinée, je suis allé sur les rouleaux et je ne pouvais pas pousser plus de 80 watts. Le médecin est venu et m'a demandé si je pouvais pousser plus, mais je ne pouvais pas parce que c'était trop douloureux. J'ai pris le bus et nous avons décidé que je ne démarrerai pas.

Une simple question de malchance ?

Pour Andy Schleck, depuis trois ans, les galères se succèdent. Il y avait d’abord eu cette fracture du bassin sur le Critérium du Dauphiné en 2012 qui l'a empêché de s’aligner sur le Tour et la Vuelta cette année-là. En 2013, l’éviction de son frère Frank de chez RadioShack-Leopard l’avait quelque peu refroidi. Et donc cette année, cette rupture des ligaments croisés du genou, qui a mis fin à sa saison. Une mauvaise série.
Sur ce Tour, j’ai été malchanceux. Mais cela fait trois ans que je le suis. J’espère que ça s’arrêtera un jour.
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Andy Schleck et son frère Frank chez Trek

Crédit: AFP

L’homme est heureux malgré tout

Et ça n’a pas toujours été le cas dans le passé. Avant son abandon, Andy Schleck arborait un large sourire avant chaque départ d’étape. La fameuse positive attitude. Bien dans sa peau, le Luxembourgeois n’aspirait pas jouer avec les meilleurs mais se sentait capable de quelques coups d’éclat.
J'étais heureux sur ce Tour et ma forme était en constante hausse. Je dois accepter la situation et je dois regarder vers l'avant. Je veux continuer. J'ai l'impression que j'appartiens encore au vélo. Je ne veux pas m'arrêter à cause d'un accident.
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