Bonjour à tous et bienvenue pour suivre en direct la 8e étape du Tour de France 2015. 181,5 kilomètres sont à parcourir entre Rennes et Mûr-de-Bretagne. Départ réel prévu à 13h00.

Beaucoup de monde sur les bas-côtés. L'échappée reste compacte dans l'ascension. Pas d'attaque pour le moment.

Début de l'ascension du Col du Mont Bel-Air (4e catégorie). Rien d'insurmontable. 1,5km à 5,7%. L'avance en faveur du quatuor de tête est de 2'01''.

La musette prise, De Gendt (Lotto-Soudal) se relève pour attendre le peloton. Et contiuer d'imprimer son tempo mesuré.

La route s'est redressée pour les hommes de tête. Mais on est pas encore dans l'ascension du col du Mont Bel-Air (4e catégorie, 1,5km à 5,7%). On sera au pied dans cinq kilomètres.

Alors que les coureurs traversent la zone de ravitallement au Gouray, Thomas de Gendt (Lotto-Soudal) a pris quelques mètres d'avance sur le reste du peloton. L'écart descend sous les deux minutes derrière le quatuor de tête : 1'51''.

L'échappée n'a pas forcé son talent lors de la deuxième heure de course : 37,4km/h de moyenne. Depuis le départ de l'étape, la vitesse moyenne est de 39,8km/h. Tranquille.

Tout va bien pour la formation Sky et Chris Froome. La formation britannique a annoncé ce matin qu'elle ne comptait pas défendre le maillot jaune aujourd'hui. Lotto-Soudal le fait pour elle en ayant pris les commandes d'entrée de jeu. De quoi économiser des forces précieuses en vue du chrono par équipes de demain.

PREMIÈRE POUR PÉRICHON. Àgé de 28 ans, Pierre-Luc Périchon (Bretagne-Séché Environnement) dispute son premier Tour de France. Le natif de Bourg-en-Bresse a pourtant bien failli rester à la maison en juillet. La semaine avant le Grand départ, le coureur de 28 ans souffrait d'une gastro-entérite et d'une fièvre à 39,5. Le voilà semble-t-il en bien meilleure forme puisque l'on retrouve à l'avant de la course, sa première échappée sur le Tour. Passé pro dans les rangs de la Pomme Marseille en 2011, avant de rejoindre la formation bretonne en 2013, Périchon aime bien les classiques et va relativement va vite au sprint, en atteste sa 9e place lors de Paris-Tours l'an passé. Il compte trois succès chez les pros dont Paris-Camembert en 2012.

Seulement 2'10'' d'avance pour Romain Sicard (Europcar), Pierre-Luc Périchon (Bretagne - Séché Environnement), Sylvain Chavanel (IAM) et Bartosz Husarski (Bora-Argon). Ces quatre-là ne doivent pas se faire beaucoup d'illusions.

Crevaison pour Nicolas Edet. Le grimpeur de la Cofidis va pouvoir rentrer sans souci sur le peloton.

Après avoir grimpé à 3'30'', le peloton revient maintenant à 3'04'' du quatuor de tête. De Gendt (Lotto-Soudal) assure seul le rythme du paquet. Derrière, on trouve les formations Tinkoff-Saxo, BMC, Sky et Astana.

DEUXIÈME TOUR POUR SICARD. Après les promesses de sa jeunesse (Tour de l'Avenir et titre mondial espoirs en 2009) et les blessures chez Euskaltel, Romain Sicard (Europcar) a comme démarré une nouvelle carrière depuis son passage chez Europcar il y a deux ans. L'an passé, le Basque de 27 ans a décroché une belle 13e place finale sur la Vuelta. De quoi rappeler qu'il reste un bon coureur. Cet été, pour son deuxième Tour de France, il tentera d'aide en montagne Pierre Rolland tout en jouissant d'une certaine liberté pour aller chercher un deuxième succés chez les pros… 6 ans après sa victoire à la Subida Al Naranco.

Thomas de Gendt (Lotto-Soudal) lâche un peu lest en tête de peloton. 3'12'' d'avance pour Romain Sicard (Europcar), Pierre-Luc Périchon (Bretagne - Séché Environnement), Sylvain Chavanel (IAM) et Bartosz Husarski (Bora-Argon).

Si on se fie aux nombreux drapeaux bretons aperçus sur la route du Tour, le vent souffle de côté. Mais pas suffisamment fort pour donner des idées de bordure. D'autant qu'il y a pas mal de végétation pour abriter les coureurs.

L'échappée avance sur un rythme de moyen de 41km/h depuis le départ de l'étape. Elle compte 2'35'' d'avance. Dans une trentaine de kilomètres, la route deviendra un peu plus eascarpée. Ce qui ne devrait pas être défavorable aux hommes de tête.

Arrivé sur ses terres, le Breton Warren Barguil (Giant-Alpecin) a pour l'instant réalisé un début de Tour sans faute (10e à 1'07''), si ce n'est d'avoir connu la malchance de chuter il y a deux jours au Havre. L'arrivée à Mûr-de-Bretagne, qui peut convenir à ses qualités de puncher-grimpeur, nous dira si les douleurs à l'épaule et au bassin du natif d'Hennebont appartiennent au passé.

En tête de peloton, on trouve, derrière De Gendt, un coureur de la LottoNL-Jumbo et un autre de MTN-Qhubeka. Si on imagine que la formation africaine mise sur Boasson Hagen aujourd'hui, on se demande quelle carte compte jouer l'équipe néerlandaise tout à l'heure. Gesink ?

Alors qu'on traverse Saint-Méen-le-Grand, l'écart est de 2'45'' entre l'échappée et le peloton, mené par le chasseur belge Thomas de Gendt (Lotto-Soudal).

Un jeu de poker menteur s'est installée entre le peloton et l'échappée. Face à la réaction de l'équipe Lotto-Soudal, les quatre hommes de tête ont adopté une stratégie que l'on voit régulièrement de nos jours. Ralentir l'allure pour contraindre le peloton, qui n'a pas envie de revenir tout de suite, a en faire de même. Ainsi, lls peuvent garder de l'énergie pour le final. Lorsque la chasse débutera véritablement.

Le mythe du dossard 51, ça vous dit quelque chose ? Laurent Vergne nous en explique ici l'origine.

L'échappée est toujours muselée avec 2'30'' d'avance.