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Chris Froome (Sky) se méfie de tout le monde... et surtout d'Uran

Maxime Dupuis

Mis à jour 17/07/2017 à 18:35 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Chris Froome est un maillot jaune sans matelas de sécurité à l’orée de la troisième et dernière semaine du Tour de France. Le Britannique de l’équipe Sky est cerné par les prétendants. Dont un qu’il n’avait pas forcément vu venir, mais dont il se méfie grandement : Rigoberto Uran.

Chris Froome

Crédit: Getty Images

Chez les Sky, les journées de repos n'en ont que le nom. Lundi, il s'en est passé de belles autour de l'équipe britannique qui avait, une nouvelle fois, trié sur le volet les invités au point presse du maillot jaune, Chris Froome. Avant que le natif de Nairobi ne prenne la parole, c'est Dave Brailsford qui s'est mis en avant en accusant un journaliste de CyclingNews d'écrire "de la merde".
Bref, l'ambiance n'était pas à la sérénité la plus totale devant l'hôtel de l'équipe, au Puy-en-Velay. Cet incident mis à part, la menace sportive qui plane au-dessus de la tête de Chris Froome n'était pas de nature à décontracter l'atmosphère au lendemain d'une étape, la 15e, qui a failli couter cher au triple vainqueur du Tour.
A six jours de l'arrivée à Paris, Froome ne compte que 18 secondes d'avance sur Fabio Aru (Astana), qui avait temporairement chipé la tunique de leader au Britannique, et voit une nuée de poursuivants se tenir en un tout petit plus de deux minutes. Même si l'avant-dernière étape du Tour, un contre-la-monde de 22,5 kilomètres dans Marseille, n'est pas pour le désavantager sur le papier, Froome n'a pas envie de se voir trop beau.
"Je ne dormirai pas sur mes deux oreilles (si les écarts sont identiques avant le contre-la-montre, ndlr). Nous avions toujours su que cela allait être une course serrée et c'est exactement ce qu'il se passe", a-t-il reconnu lundi. "C'était attendu et je savais que chaque étape, chaque seconde, allaient compter".
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Christopher Froome

Crédit: Getty Images

Bardet a l'équipe pour le soutenir
Bien entouré et sauvé par son équipe, notamment dimanche où l'équipe AG2R a tenté de le faire chuter de son piédestal, Chris Froome est d'autant plus méfiant que le danger est polymorphe. "Chacun d'eux représente une menace différente", a-t-il tenu à souligner. "Fabio Aru n'a peut-être pas eu un bon jour il y a quelques jours mais il a déjà été fort en troisième semaine". Romain Bardet ? "Il a toujours été fort lors de la dernière semaine d'un grand Tour et il a aussi l'équipe pour le soutenir comme on l'a vu hier".
Le plus dangereux n'est peut-être pas celui que l'on croit. En tout cas, Froome a visé quelqu'un d'autre en la personne de Rigoberto Uran (Cannondale) : "C'est un peu l'invité surprise à l'abri des radars mais il est probablement le meilleur en contre-la-montre de ce groupe de prétendants, et donc si l'on pense à Marseille, il est la grande menace." Une menace qui pointe à 29 petites secondes et à la 4e place du général. Froome a les Alpes pour tenter de le décramponner.
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