Les primes du Tour : Warren Barguil booste la Sunweb, la FDJ sans ressources

Loris Belin

Mis à jour 17/07/2017 à 13:49 GMT+2

TOUR DE FRANCE – La deuxième semaine de la Grande Boucle a offert des fortunes bien diverses aux équipes présentes sur ce Tour. Si les premières difficultés ont souri aux audacieux qui ont rapporté gros à leur formation, d'autres n'ont au contraire pas aidé les finances des leurs.

Warren Barguil lors de la 13e étape du Tour 2017

Crédit: Getty Images

C'est le point classique de la journée de repos. Quand les coureurs prennent un peu de bon temps bien mérité, il est l'heure de faire les comptes et de voir à qui ce Tour a le plus profité. Aux deux tiers de cette 104e édition, le leader reste le même puisque l'équipe Quick-Step conserve les commandes, d'un point de vue tiroir-caisse en tout cas.
La formation belge a même accru son avance sur la concurrence grâce à l'inévitable Marcel Kittel. Le sprinteur a remporté deux nouvelles étapes et porte depuis la deuxième semaine le maillot vert, ajoutant au petit pactole déjà amassé pour son équipe. A lui seul, Kittel a ainsi empoché 24 800 euros uniquement pour la deuxième semaine. Sept équipes n'ont pas fait mieux… depuis le début du Tour.
Autre coureur très en forme cette année et qui en fera profiter toute son équipe après l'arrivée : Warren Barguil. Le grimpeur français emporte son équipe Sunweb vers les sommets du classement. Deuxième, devant la Sky s'il vous plait, l'équipe allemande grimpe de trois places après la deuxième semaine. La victoire du Breton vendredi à Foix et son maillot à pois y sont pour beaucoup, avec le succès de son coéquipier Michael Matthews le lendemain à Rodez.
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Warren Barguil à Foix sur le Tour 2017

Crédit: Getty Images

Un seul être vous manque…

Le deuxième tiers de la course a été bien moins profitable à d'autres équipes, plombées par les abandons de leurs leaders. Privée de Peter Sagan mais aussi de Rafal Majka, l'équipe Bora-Hansgrohe glisse inexorablement de la 7e à la 11e place. La situation est encore pire pour la FDJ. Privée d'Arnaud Démare et de cinq coureurs désormais, l'équipe de Marc Madiot a fait une croix sur une majeure partie de ses sources de revenus. Sur le podium des équipes les plus primées après neuf étapes, elle est désormais huitième, avec seulement 2 070 euros cumulés en deuxième semaine. Une paille sur les quasi 30 000 euros glanés par la formation tricolore depuis le départ à Dusseldorf.
La plus grosse remontée de la deuxième semaine est à l'actif de la Trek – Segafredo (+12 places), dans les abysses il y a une semaine mais bien remplumée, notamment par le succès dimanche de Bauke Mollema.

Direct Energie et Wanty, primes aux audacieux

Du côté des équipes françaises, c'est désormais l'équipe Direct Energie qui se classe en tête. Régulièrement à l'avant, elle profite de sa place dans les échappées pour récupérer les primes des classements par points ou de la montagne ou du combatif du jour. L'équipe vendéenne devance désormais la FDJ, AG2R – La Mondiale (13e), Fortuneo (18e) et Cofidis (21e), qui ferme la marche faute de sprints vainqueurs pour Nacer Bouhanni et de forte présence dans les échappées.
Dans le même moule que Direct Energie, le bizuth Wanty – Groupe Gobert fait mieux que se défendre. La formation belge pointe à la 6e place du classement des primes avec 29 420 euros. Pas mal pour le plus petit budget du peloton du Tour. L'équipe Bahrein – Merida ferme elle toujours la marche avec 3 110 euros de récompense. Soit 1,17 (petit) euro gagné au kilomètre.
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Sylvain Chavanel lors de la 8e étape du Tour 2017.

Crédit: Getty Images

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