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Tour de France 2017 : Les 7 étapes qu'il ne faudra pas rater

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 19/10/2016 à 07:59 GMT+2

Le parcours de la 104e édition du Tour de France a été dévoilé ce mardi avec, comme toujours, son lot d'étapes attendus, de cols et de pièges. Si la Grande Boucle peut se perdre du premier au dernier jour, certaines étapes devraient faire plus de différences que d'autres. Voici les 7 étapes du Tour 2017 à ne surtout pas rater.

Etape 10 : Et soudain, surgit Vincenzo Nibali, Planche des Belles Filles, Tour de France 2014

Crédit: AFP

5e étape : Vittel – La Planche des Belles Filles (160km)

A peine cinq jours et le peloton entamera déjà les choses sérieuses. Avec l'ascension finale de la Planche des Belles Filles, pas de nouveauté pour les coureurs mais une montée redoutable (5,9km à 8,5% et des passages à 20%) et spectaculaire qui a toujours convaincu depuis sa découverte sur le Tour en 2012. Si les écarts n'y sont jamais très conséquents, elle devrait donner lieu à une première sélection. Enfin, contrairement aux étapes en 2012 et 2014, aucun col ne précédera l'ascension vosgienne et c'est donc groupé que le peloton devrait l'entamer. Gare au placement !
Favori théorique : Christopher Froome (Sky)
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La Planche des Belles Filles

Crédit: Imago

9e étape : Nantua – Chambéry (181km)

Après les Vosges, place au Jura et à une étape à la difficulté digne des plus beaux opus alpestres ou pyrénéens avec plus de 4000m de dénivelé (!) et trois grands cols. Si la côte de Neyrolles (3,2km à 7,2%) fera office de mise en bouche, la suite du menu est copieuse avec, pour commencer, la découverte du terrible Col de la Biche et ses 10,5km à 9%. Les coureurs retrouveront ensuite le Col du Grand Colombier, déjà franchi l'an dernier, mais dont ils affronteront cette fois le versant le plus pentu (8,5km à 9,9%). Après sa périlleuse descente et une quarantaine de kilomètres de vallée, le peloton entamera l'ascension du Mont du Chat (8,7km à 10,3%), plus emprunté sur les routes du Tour depuis 1974. C'est ici que Raymond Poulidor avait fait vacillé un temps le grand Eddy Merckx, sans succès. Il restera ensuite 25km pour rallier l'arrivée à Chambéry, dont douze en descente.
Favori théorique : Romain Bardet (AG2R La Mondiale)
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La foule sur le Grand Colombier.

Crédit: Imago

12e étape : Pau - Peyragudes (214km)

Comme pour la Planche des Belles Filles, le Tour de France renoue avec une arrivée en altitude de 2012 avec ce final à Peyragudes (2,4km à 8,4%). Cette fois, les coureurs iront toutefois jusqu'à l'altiport, plus connu pour le tournage de la scène d'entrée de "Demain ne meurt jamais", au terme d'une des plus longues étapes de cette 104e édition. Comme cinq ans auparavant, le peloton franchira également le Col des Ares et le Col de Menté (en ordre inversé par rapport à 2012) avant un final terrible via le Port de Balès (11,7km à 7,7%) et le Col de Peyresourde (9,7km à 7,8%). Dantesque.
Favori théorique : Alberto Contador (Trek-Segafredo) ou Richie Porte (BMC Racing)
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Le Port de Balès

Crédit: Panoramic

13e étape : Saint-Girons – Foix (100km)

C'est l'exact inverse par rapport à la veille. Un kilométrage des plus réduits, une arrivée loin du dernier sommet... Et pourtant. Ce 13e opus de l'édition 2017 promet d'être explosif avec pas moins de trois cols ramassés en 50km à peine. Après avoir franchi le Col de Latrape (5,6km à 7,3%) et le Col d’Agnès (10km à 8,2%), les coureurs affronteront le Mur de Péguère, découvert sur le Tour en… 2012, et ses 9,3km à 7,9%, dont des passages à 18%. De quoi faire des dégâts, même s'il restera encore 27km au sommet pour rejoindre l'arrivée à Foix. Mais le peloton n'aura alors fait "que" 73 kilomètres !
Favori théorique : Alejandro Valverde (Movistar)

17e étape : La Mure – Serre-Chevalier (183km)

Pour la première de ces grandes étapes alpestres, les organisateurs ont prévu du lourd et du classique. A eux deux, le Col de la Croix de Fer (24km à 5,2%) et le Col du Galibier (17,7km à 6,9%), franchi via le Télégraphe – comptabilise 77 franchissements sur les routes de la Grande Boucle et plus de 40km d'ascension ! Rajoutez à cela le Col d'Ornon (5,1km à 6,7%) en début d'étape et vous obtenez une grande étape alpestre, même si, au sommet du Galibier, les coureurs devront encore bien gérer les 28km de descente qui les mèneront à Serre-Chevalier.
Favori théorique : Vincenzo Nibali (Bahraïn-Merida)
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2011 Tour de France Col du Galibier

Crédit: AFP

18e étape : Briançon - Izoard (178km)

C'est la dernière étape de montagne de cette 104e édition mais pas des moindres. Pour ce dernier chapitre en altitude, avec arrivée au sommet, les coureurs devront patienter près de 100km avant que les choses sérieuses ne commencent. Mais ensuite, ils devront franchir le difficile Col de Vars (9,3km à 7,5%), déjà à l'affiche de l'antépénultième étape du Giro 2016, avant d'aborder la montée de l'Izoard. Ce mythe de 14,1km à 7,3%, et sa fameuse case-déserte, deviennent par la même occasion arrivée d'étape pour la première fois dans l'histoire du Tour. La dernière occasion pour les grimpeurs de faire la différence.
Favori théorique : Nairo Quintana (Movistar)
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Depuis 1922, le Col d’Izoard a été franchi 33 fois sur le Tour de France

Crédit: AFP

20e étape : Marseille – Marseille (23km, contre-la-montre individuel)

Malgré une montée d'un kilomètre placée à mi-course, ce deuxième chrono après celui de Düsseldorf, en ouverture, devrait une nouvelle fois sacrer un pur rouleur, avec un parcours en aller-retour roulant. Comme en Allemagne, les écarts ne devraient pas être très conséquents entre les principaux favoris à la victoire finale. Mais, cette fois, celui qui portera le maillot jaune au soir de ce contre-la-montre sera quasiment assuré de le conserver à l'issue de la dernière étape.
Favori théorique : Tony Martin (Katusha)
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