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Tour de France - Mûr-de-Bretagne, le grand rendez-vous de Julian Alaphilippe

François-Xavier Rallet

Mis à jour 12/07/2018 à 09:31 GMT+2

TOUR DE FRANCE – La 105e édition prend une autre tournure jeudi avec la 6e étape qui verra le peloton arriver à Mûr-de-Bretagne. Favori sur le papier, Julian Alaphilippe (Quick Step) a l'occasion d'y prendre le maillot jaune. Et de signer un premier coup d'éclat sur la plus belle course au monde après une mise en bouche mercredi à Quimper (5e).

Philippe Gilbert et Julian Alaphilippe (Quick Step)

Crédit: AFP

Pour la troisième fois de son histoire, Mûr-de-Bretagne est l'hôte d'une arrivée du Tour de France. Après 2011 et le coup de maître de Cadel Evans vainqueur au sprint devant Alberto Contador et plus récemment, après l'édition de 2015 et le contre magistral d'Alexis Vuillermoz, sacré devant Dan Martin et Alejandro Valverde. Ce jeudi, le Tour a de nouveau rendez-vous avec "le" Mûr. Deux fois même puisque l'organisation a décidé de "doubler" l'ascension de la fameuse côte de Ménéhiez. Pour plus de spectacle ? Au peloton d'en décider. Il y aura en tout cas des bonifications à prendre lors du premier passage.
En Côtes-d'Armor, les puncheurs seront à la fête. Chez les candidats au classement général, les premiers masques devraient tomber aussi. Idéalement placés après le bon chrono par équipes de Quick Step, Philippe Gilbert (3e à 0'05"), Julian Alaphilippe (5e à 0'06") ou encore, mais à un degré moindre, Bob Jungels (6e à 0'09") sont autant de candidats au maillot jaune. Et pour le Français, tout comme pour ses coéquipiers belge et luxembourgeois, cette 6e étape est un rendez-vous à ne pas manquer : "Sur le papier, c’est une arrivée qui me correspond bien, expliquait-t-il, humblement, en conférence de presse d'avant-Tour.

Deux ascensions pour le prix d'une

Au point d'imaginer se parer de la tunique dorée jeudi soir ? "On va voir, prendre la course au jour le jour. Mais c'est sûr que j'ai des choses derrière la tête", ajoute celui qui participe à sa deuxième Grande Boucle (41e en 2016, absent en 2017). Cette 105e édition va, à coup sûr, prendre une autre tournure. Cette pente finale, deux kilomètres à 6,9%, provoque un "effort violent", juge pour sa part Bernard Hinault dans les colonnes de Ouest-France. Le quintuple vainqueur de l'épreuve ajoute : "Si l'organisateur du Tour fait monter deux fois la côte, c'est pour avoir quelque chose de fantastique (…). La première fois, c'est une reconnaissance en quelque sorte. Et le moment propice pour se demander où attaquer…"
Pour Thierry Gouvenou, cette double ascension sera réservée "aux costauds". "Ce sera une opportunité d'attaquer à 10-15 kilomètres de l'arrivée, explique le responsable sportif d'Amaury Sport Organisation au Télégramme. On peut même imaginer voir les favoris du Tour passer à l'attaque en haut de la première montée. Quand ils auront passé la ligne une fois, où seront leurs équipiers ?"
De son côté, Alaphilippe ne devrait pas se poser toutes ces questions. Le vainqueur de la Flèche wallonne 2018 arrive sur un terrain de jeu favorable. "J’ai fait cette montée il y a quelques années au Tour de Bretagne en amateurs, mais je n’arrive pas vraiment à me souvenir de l’ascension", explique-t-il. "Alafpolak" prévient aussi : "Après, il ne faut pas comparer les étapes qui ont un profil de classiques aux classiques. On est sur une course de trois semaines, il y a plus de nervosité, deux courses en une avec la lutte pour le classement général et une autre pour l’étape." Deux fois plus de suspense en quelque sorte. Pour un rendez-vous qui devrait valoir le coup d'œil.
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