Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Tour de France : Romain Bardet satisfait après le chrono par équipes, son premier test

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/07/2018 à 09:32 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Classée à 1'15'' de la BMC lors du chrono par équipes de Cholet, la formation AG2R La Mondiale a très bien limité la casse sur un rendez-vous qu'elle redoutait suite à une préparation pertubée. Résultat, Romain Bardet n'a que 20 secondes de retard sur Chris Froome après trois jours de course. Un vrai motif de satisfaction.

AG2R La Mondiale lors du contre-la-montre par équipes du Tour de France 2018 à Cholet

Crédit: Getty Images

Satisfaits et soulagés. Romain Bardet et son équipe AG2R La Mondiale ont bien limité la casse lundi lors du contre-la-montre par équipes. Sa formation a terminé la journée à une minute et quinze secondes de BMC, qui s'est imposée avec quatre secondes d'avance sur l'équipe Sky de Chris Froome, quadruple vainqueur du Tour. Dans le staff de l'équipe française, on espérait que le débours se situe autour de 1'30'' sur Britannique. Il a finalement été de 1'11''. L'objectif est donc atteint.
"C'est un bon chrono. C'est toujours un exercice que l'on redoute dans une équipe qui est majoritairement composée de grimpeurs. Mais en le travaillant, on a réussi à réduire la marge", s'est réjoui Romain Bardet, qui faisait notamment référence au stage de cinq jours effectué au Chambon-sur-Lignon, après le Dauphiné.
picture

Bardet : "1'15'' de retard sur les leaders, c'est correct"

L'effort chronométré collectif de 35,5 kilomètres autour de Cholet était le premier temps fort pour le Français de 27 ans sur le Tour de France, dans un exercice où AG2R était habituée à concéder du temps par le passé. "On est à une minute de Sky, c'est correct. Je suis très fier de l'équipe, on a couru comme un seul homme. C'est bien, je suis soulagé", a ajouté Bardet. Pourtant, le début du contre-la-montre avait plutôt mal débuté. Le retard était de plus de trente secondes après seulement 13 km, laissant craindre le pire sachant que la partie la plus dure du parcours était à venir.

Une préparation perturbée

"Quand on fait une projection mathématique, on pouvait se dire "Aïe", a remarqué le manager général d'AG2R La Mondiale, Vincent Lavenu. Mais on sait que l'on termine bien les chronos, donc on ne s'est pas affolé. On a l'habitude de se mettre un peu mal en route". L'équipe française a finalement bien limité les dégâts même si la place (13e) est plus mauvaise que lors du chrono par équipes du Dauphiné (7e avec un retard de 1'30'' sur Sky).
picture

Même dans la difficulté, AG2R la Mondiale a su limiter la casse

L'équipe française abordait ce rendez-vous avec une sacrée dose d'incertitude. Pendant le stage spécifique au Chambon-sur-Lignon, le travail du chrono par équipes avait été effectué avec Alexandre Geniez. Mais l'Aveyronnais, hors de forme, a finalement été remplacé au pied levé par Matthias Frank, moins bon rouleur que lui. Ensuite, la malchance s'est acharnée sur les coureurs terre et ciel, envoyant successivement au tapis Tony Gallopin (championnats de France), Pierre Latour (1re étape) et Silvan Dillier (2e étape). Soit trois pièces maîtresses dans le train d'AG2R. "Quand on voit la chute de Silvan Dillier, et la douleur que représente une fracture d'une cote (Gallopin), on peut se dire qu'ils vont lâcher très tôt, ils ont tenu", s'est félicité Lavenu.

"Encore beaucoup de route"

Au soir de la 3e étape, Romain Bardet ne compte que 20'' de retard sur Chris Froome. Il se positionne au 25e rang à 1'15'' du nouveau maillot jaune, Greg Van Avermaet (BMC). "On aurait signé bien sûr. Après, on n'est qu'au début du Tour, il y aura plein d'aléas", a prévenu Vincent Lavenu. "On n'a fait que trois étapes, attention. Il reste encore beaucoup de route. Je considère que dix ou vingt secondes sur le Tour en première semaine, ce n'est pas grand chose", a estimé Bardet, citant le risque de cassure, et surtout l'étape des pavés dimanche arrivant à Roubaix, "qui va faire de gros écarts."
"On est dans les clous mais attention ! Ça va être une bataille à chaque instant", a poursuivi Bardet. "Je prends du plaisir à passer ces premiers jours sans encombres, je m'attends à beaucoup souffrir sur ce Tour. Les trois premières étapes c'est pas trop mal. Je me satisfais de ça".
Jeudi, c'est le Mûr-de-Bretagne, à grimper à deux reprises, qui attend les coureurs mais Bardet ne s'attend pas à de gros écart, sauf pépins. "C'est tous les jours. Il faut être concentré vingt-une étapes", a-t-il conclu.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité