Tour de France - 21e étape : Sam Bennett triomphe sur les Champs-Elysées
ParEurosport
Mis à jour 20/09/2020 à 19:40 GMT+2
TOUR DE FRANCE - Il y a bien eu quelques tentatives lointaines, mais elles ont été vaines : c'est sur un sprint final que s'est conclue cette 21e et dernière étape de la Grande Boucle 2020. A ce petit jeu, c'est le porteur du maillot vert, Sam Bennett (Deceuninck-Quick-Step) qui a été le plus fort. Comme attendu, Tadej Pogacar (UAE Emirates) n'a rien eu à craindre et remporte l'épreuve.
Leader depuis la veille et son chrono stratosphérique, Tadej Pogacar a du profiter de son unique journée en jaune. Mais c’était la plus importante puisqu’elle permet au Slovène de la formation UAE Emirates de remporter le Tour de France. A 21 ans. Dès sa première participation. Dernier enjeu de ce Tour de France 2020, la lutte pour le maillot vert n’a pas connu de suspense, Sam Bennett n’ayant pas laissé le moindre espoir à Peter Sagan. L’Irlandais de la Deceuninck-Quick Step, magnifiquement emmené par son équipe, s’est même offert le luxe de remporter une victoire de prestige, en devançant Mads Pedersen (Trek-Segafredo) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) sur les Champs-Elysées.
On n’en aura longtemps douté, même au cours de l’épreuve, mais le Tour de France survit donc à tout. Y compris au Covid-19, qui n’a pas empêché la plus grande course du monde d’aller jusqu’à son terme, jusqu’à des Champs-Elysées moins noirs de monde évidemment mais toujours aussi prisés par les sprinteurs. Après le traditionnel défilé jusqu’au premier passage sur la ligne d’arrivée, le peloton a dû lutter pour ne pas laisser filer la victoire d’étape. La faute à Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe), Greg Van Avermaet (CCC), Pierre-Luc Périchon (Cofidis) et Connor Swift (Arkéa-Samsix), sortis à 43 km de l’arrivée.
Sagan avait déjà capitulé
La Sunweb, la Deceuninck-Quick Step et la B&B Hotels - Vital Concept notamment ont roulé derrière l’échappée, qui n’a jamais compté plus de 25'' d’avance, pour finalement être reprise à 4km de l’arrivée. La guerre de placement avait alors déjà commencé au sein du peloton mais le suspense dans la course au maillot vert, lui, n’a jamais existé. La faute à un Peter Sagan qui avait capitulé avant même l’intermédiaire, où il n'a pas sprinté dans l’espoir de conserver de l’énergie pour joeur la gagne. Mais ça n’a pas suffi, étant encore devancé par Sam Bennett.
Parfaitement emmené dans les deux derniers kilomètres par Kasper Asgreen puis Michael Morkov, l’Irlandais de la Deceuninck-Quick Step ne s’est jamais affolé, malgré les pavés des Champs-Elysées qui le favorisaient moins que des adversaires comme Peter Sagan ou Wout Van Aert. C'est du champion du monde Mads Pedersen (Trek-Segafredo), déjà 2e sur la première étape à Nice, qu’est venu le plus gros danger, avec un gros sprint du Danois, en force. Mais il n’a rien pu faire face à la vélocité de Bennett, première fois vainqueur des Champs-Elysées et du maillot vert. Les plus belles récompenses pour un sprinteur.
Pogacar sacré partout
Mais l’homme du jour est forcément Tadej Pogacar. A 21 ans, le Slovène de la formation UAE Emirates remporte le Tour de France dès sa première participation, y ajoutant également le classement du meilleur jeune et le classement de la montagne. Un succès monumental qui le fait rentrer dans l'histoire, puisqu’aucun coureur n’avait jamais ramené sur une même édition les trois tuniques à Paris. Sur le podium, Pogacar est encadré par deux "anciens" à la satisfaction opposée puisque Primoz Roglic (Jumbo-Visma) aura forcément du mal à se remettre de sa 2e place, tandis que Richie Porte (Trek-Segafredo) s’offre - enfin – son premier podium sur un Grand Tour, à 35 ans. Loin, bien loin de la précocité folle de Tadej Pogacar.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article