Tour de France - Parcours, favoris, stats, météo, horaires : tout savoir sur la 7e étape

Départ : Millau
Arrivée : Lavaur
Distance : 168 km
Heure de départ : 13h35
Heure d'arrivée : 17h29 (moyenne calculée à 43 km/h)
Type : plat

Le week-end s’annonce chargé, du côté des Pyrénées. Le début du Tour l’avait été également... jusqu'à mardi soir. Depuis, toute possibilité de respiration est la bienvenue. On l’a vu mercredi, sur les routes menant à Privas. On l'a vu, aussi, ce jeudi. Possible que cette étape, la 7e du Tour de France 2020, soit du même acabit. En tout cas, le profil des 168 kilomètres au programme s’y prête parfaitement. Pour rallier Lavaur, où sera jugée l’arrivée, il y aura trois côtés, les deux premières en 3e catégorie, la dernière en 4e.

Une fois franchie, la Côte de Paulhe (97,5 km) laissera à tout ce petit monde quelques soixante-dix kilomètres jusqu’à un sprint massif qui paraît inéluctable. Attention à un final potentiellement venteux et, qui sait, propice à un coup de bordure.

Km 9 : Côte de Luzençon (3,1 km à 6,1%) – 3e catégorie
Km 73,5 : Col de Peyronnenc (14,5 km à 3,9%) – 3e catégorie
Km 97,5 : Côte de Paulhe (1,1 km à 7%) – 4e catégorie

Le peloton n’aura pas froid ce vendredi sur les routes du Tour de France. Sur la ligne d’arrivée, le mercure oscillera entre 29 et 32 degrés au fil de l’après-midi avec un vent soufflant de dos dans les 40 derniers kilomètres (20 km/h).

Vendredi, c’est la 3e fois qu’une étape se conclura à Lavaur. La dernière fois que le Tour de France y a posé son barnum, c’était Mark Cavendish qui avait levé les bras sur la ligne. Il avait pris sa revanche sur Andre Greipel, qui l’avait battu la veille. C’était la 3e de ses 5 étapes sur cette Grande Boucle. A noter que le final de l’étape avait été marqué par une belle averse. A priori, les sprinteurs éviteront cela vendredi.

A cette heure, Peter Sagan n’a toujours pas gagné la moindre étape sur les routes du Tour de France. Le Slovaque, dépourvu de son maillot vert jeudi, tentera sa chance vendredi à Lavaur. S’il ne parvient pas à s’imposer, Sagan bouclera la première semaine sans succès sur la Grande Boucle. Ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2015, année où il n’avait pas gagné sur le Tour mais glané tout de même la tunique du classement par points.

Normalement, tout devrait bien se passer. Ça devrait aller comme sur des roulettes. Sur la route des Pyrénées et du premier gros morceau du week-end, baroudeurs et sprinteurs vont s’expliquer. Point barre. Néanmoins, mieux vaut être méfiant. Parce qu’on ne sait jamais. Sur le long final qui va emmener ce beau monde vers Lavaur, il devrait y avoir un peu de vent et un risque potentiel de bordure. Piégé l’an dernier à Albi, quelque peu menacé mercredi par le team Ineos-Grenadier, Thibaut Pinot sait mieux que quiconque qu’il faudra être vigilant vendredi.