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Une course virtuelle pour les pros : le Tour de Suisse innove

ParAFP

Mis à jour 27/03/2020 à 18:37 GMT+1

TOUR DE SUISSE - Alors qu'aucune décision de report ou d'annulation n'a été annoncée, les organisateurs organiseront leur course virtuellement pour les professionnels du peloton mondial entre le 22 et le 26 avril.

Egan Bernal of Team Ineos wins stage 7 of the Tour de Suisse 2019

Crédit: Getty Images

Des cyclistes professionnels sur les routes virtuelles du Tour de Suisse: les organisateurs de la course helvétique ont annoncé vendredi cette "première", programmée du 22 au 26 avril et qui "respectera les restrictions mondiales liées à la pandémie Covid-19". Les différentes équipes qui doivent participer à la prochaine édition du Tour de Suisse, une course WorldTour prévue en juin pour laquelle une décision de report ou d'annulation n'a pas encore été prise, ont été invitées à prendre part à cette course virtuelle, à raison de trois coureurs par formation.
Le projet, en association avec le groupement Velon qui réunit une douzaine d'équipes WorldTour, consiste en une série de cinq courses individuelles sur des vélos d'entraînement connectés à une plate-forme (Rouvy), pour une durée d'une heure, sur des routes figurant sur le parcours du Tour de Suisse. Les données des coureurs, représentés par des avatars 3D portant leur équipement d'équipe, seront affichées en ce qui concerne la vitesse, la puissance et la cadence. Plusieurs d'entre eux seront équipés de webcams afin, explique Velon, que "les téléspectateurs puissent voir leurs visages en poussant les watts".

Madiot emballé

"C'est une façon vraiment cool pour nous d'interagir avec nos fans et de courir quand la course standard n'est pas possible", a estimé le coureur australien Michael Matthews (Sunweb), cité par les promoteurs de l'opération. "Cela nous donne une motivation quand tout le reste est si incertain pour le moment". Marc Madiot, qui dirige l'équipe Groupama-FDJ, a confirmé à l'AFP: "Toute initiative pour stimuler les coureurs dans la période actuelle, je prends. Pourquoi pas ? Dans la situation où nous sommes, il ne faut rien s'interdire."
"Il ne s'agit pas de remplacer la vraie course, a-t-il toutefois ajouté. Sur ce type de vélo, on n'a pas les mêmes sensations, de vitesse, d'équilibre, de placement que dans un peloton". Et de rappeler une différence fondamentale entre le virtuel et le réel: "Quand je me mets à la place d'un pilote de F1, je suis capable d'aller très vite. Mais je sais que je ne risque rien !"
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