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Voeckler attend un miracle

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/09/2010 à 15:29 GMT+2

Comme tous les autres membres de l'équipe Bbox Bouygues Telecom, Thomas Voeckler attend de savoir si la formation vendéenne survivra l'an prochain. "Nous attendons tous un miracle" a confié le champion de France dans les colonnes du journal Ouest France, lundi.

CYCLING 2010 Tour de France Voeckler

Crédit: AFP

Entre espoir et résignation, entre lassitude et impatience, Thomas Voeckler est comme tous ses petits camarades. Il attend de savoir si, oui ou non, Jean-René Bernaudeau va trouver un nouveau sponsor susceptible de reprendre le flambeau de Bbox Bouygues Télécom. "Nous attentons un miracle", a-t-il expliqué à nos confrères du quotidien Ouest France, lundi.
La veille, Voeckler s'était dépensé sans compter lors du Tour de Vendée, où les Bbox jouaient à domicile. Malgré ses efforts, il n'a pu s'imposer, mais il tenait à montrer que les coureurs, jusqu'au bout, donneraient tout. "C'est notre meilleure saison depuis la création de l'équipe, a-t-il rappelé à cette occasion. Sportivement, nous ne pouvions pas faire plus. Maintenant, nous sommes tous dans l'attente, en espérant que les nouvelles soient bonnes. Depuis vendredi, il semble y avoir un peu plus d'espoir."
"Je n'ai pas le droit de me plaindre"
Alors que la fin du suspense est imminente, Voeckler continue de s'accrocher à Bernaudeau. Il dit pourtant avoir été approché par plusieurs équipes. Mais il ne partira que si l'équipe ne trouve pas de repreneur. "C'est la première fois que je suis obligé d'envisager d'autres options, avoue l'ancien maillot jaune du Tour de France. Les équipes qui m'ont contacté ont très bien compris mon attachement à Jean-René et à cette équipe. Si je laissais tomber Jean-René maintenant, je crois qu'il n'y aurait plus d'équipe." Sur le plan sportif, Voeckler reste en effet le meilleur argument de Bernaudeau, surtout après le départ de Pierrick Fédrigo pour la Française des Jeux.
Thomas Voeckler, qui n'a pas d'agent, sait aussi qu'il ne peut pas attendre indéfiniment. Même s'il est conscient de ne pas être le plus mal loti. "Franchement, admet-il, je n'ai pas le droit de me plaindre de ma situation. Moi, j'ai une incertitude, je ne sais pas dans quelle équipe je vais être la saison prochaine. Mais pour d'autres coureurs, et pour les employés, la question est de savoir s'ils auront encore un emploi." Vendredi, lors d'un entretien qu'il nous a accordé, Jean-René Bernaudeau s'était montré optimiste. Evoquant une nouvelle piste, il avait parlé de 4 chances sur 5 pour que l'affaire se concrétise.
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