Schneider champion

La régularité, ça a du bon en DTM. Des 23 pilotes engagés cette année, Bern Schneider est le seul à avoir obtenu des points à chaque épreuve. Ce n'est donc peut-être pas un hasard si le spécialiste allemand a ajouté un cinquième titre à son palmarès, dimanche, au Mans. En terminant 5e d'une course enlevée après 39 tours par le Canadien francophone Bruno Spengler, également sur Mercedes.

Passé par la Formule 1 sans succès, Bern Schneider s'est vraiment trouvé en DTM. Déjà titré en 1995, 2000, 2001 et 2003, il compte le plus grand nombre de victoires (41), de pole positions (24) et de meilleurs tours en course (60). 2005 avait consacré la jeunesse de son coéquipier britannique Gary Paffett, alors âgé de 23 ans.

A 42 ans, l'Allemand a encore été capable d'un rebond. "J'ai toujours su ce dont je suis capable et je suis toujours resté calme", a-t-il expliqué à l'arrivée. "Après une descente suit une montée, c'est comme ça dans le sport automobile."

Cette saison, il s'est imposé deux fois à Hockenheim et n'a manqué les honneurs du podium qu'à Oschersleben et au Mans, où il a fini 5e. "Comme dans toutes les autres disciplines sportives, ce qui compte, c'est le résultat. Celui qui est moins jeune, a aussi plus d'expérience sur laquelle il peut compter", a-t-il résumé.

Après deux saisons ternes (6e en 2004, 5e en 2005), il est revenu au premier plan grâce à sa persévérance et à la confiance de la marque. "Il y en a qui disaient que je n'étais plus mordu et que j'étais trop vieux. Mais heureusement, il y avait certaines personnes, surtout chez Mercedes-Benz, qui n'ont pas cessé de croire en moi et de me supporter", a-t-il conclu. Il a bien mérité ses prochains moments de détente à faire du golf, du squash, du billiard ou du tennis de table.