Les scènes cultes de sport au cinéma

Il y a des scènes qui marquent plus que d’autres, que l’on garde parfois en mémoire toute une vie. De l’intensité, de l’émotion, de l’action, une musique forte et poignante, voici les ingrédients d’une scène réussie au cinéma. Pour bien commencer cette nouvelle saison sportive, le Mag a sélectionné dix scènes cultes de sport au cinéma. Un choix forcément subjectif, vos scènes préférées en feront-elles partie ?

L’ascension des marches du Philadelphia Museum of Art par Rocky Balboa lors de son entraînement quotidien a marqué les esprits lors de la sortie du film de John G. Avildsen. Porté à bout de bras par Sylvester Stallone, ce film à petit budget a fait de lui une véritable star et transformé les marches du Philadelphia Museum of Art en lieu de pélerinage pour tous les fans de la saga Rocky qui sont nombreux à venir y rejouer cette scène culte.

Lorsqu’on pense à Raging Bull, une phrase vient immédiatement en tête : la réplique mytique de Robert DeNiro “You fuck my wife? You fuck my fucking wife ?” Mais impossible de ne pas parler des scènes de combat qui ont fait la réputation du film. D’une rare intensité, les combats de boxe de Raging Bull doivent leur réalisme au talent de Martin Scorsese qui avait choisi de n’utiliser qu’une seule caméra placée à l’intérieur même du ring. Un choix qui a obligé les acteurs à beaucoup de précision dans le respect des chorégraphies prévues mais qui a fait du film une référence en matière de combat.

Dans cette plongée au coeur de l’univers de la NFL, c’est le speach d’Al Pacino dans les vestiaires qui ressort. Pour motiver ses troupes avant un match important, l’entraîneur fait le discours de sa vie en comparant le match à un combat qui, comme la vie, doit se gagner centimètre par centimètre… Des mots choisis avec soin pour galvaniser ses troupes et nous avec !

Il existe en fait deux versions de cette scène. Dans la version originale, le film se termine sur la disparition de Jean-Marc Barr attiré par un dauphin dans les profondeurs de l’océan lors d’une ultime plongée laissant le spectateur libre de décider si le héros a succombé à l’ivresse des profondeurs et rejoint son paradis marin ou s’il a finalement regagné la surface…
Une fin, peut-être un peu trop noire pour les producteurs américains qui ont choisi de rallonger le film de Luc Besson de quelques secondes pour prolonger cette scène par la remontée du plongeur, ramené à la surface par le dauphin…

Difficile de choisir une scène en particulier dans ce film tant les répliques devenues cultes sont nombreuses. Mais la course finale est un joli moment d’émotion. Après un accident qui aurait pu avoir de tragiques conséquences, les quatre Jamaïquains engagés dans l’épreuve de bobsleigh des Jeux Olympiques de Calgary, se relèvent et portent leur bobsleigh jusqu’à la ligne d’arrivée sous les applaudissements de tous les spectateurs.

Encerclé par la police et le FBI après un combat épique sur la plage, Patrick Swayze alias Bodhi fait appel à l’âme de surfer de Keanu Reeves (Johnny Utah) et le supplie de le relâcher pour le laisser affronter la vague de sa vie.

Pour réaliser son rêve de devenir une boxeuse reconnue, Maggie Fitzgerald (Hilary Swank) décide de s’entraîner avec Frankie Dunn (Clint Eastwood). Après des heures d’entraînement intensif et une succession d’épreuves et de coups, elle monte sur le ring pour le combat de sa vie qui sera aussi le dernier. Formidable d’intensité, cette scène, à l’image du film, est forte en émotions sans tomber dans le pathos ou le sentimentalisme. Du grand Clint Eastwood récompensé par quatre oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice et meilleur second rôle masculin pour Morgan Freeman).

C’est le roller derby qui est la véritable star de ce premier film de Drew Barrymore. L’actrice et réalisatrice américaine a voulu mettre cette discipline, véritable phénomène aux Etats-Unis au premier plan à travers plusieurs scènes très impressionnantes et réalistes. Sport extrême, girl power et punk-rock associés au talent d’Ellen Page (vue dans Juno) sont les ingrédients de cette comédie US.

La dernière course, un 400m au cours duquel le héros britannique repousse ses limites pour s’imposer est devenue culte, au même titre que la scène d’ouverture du film qui représentent des athlètes courant sur la plage. Tout comme la bande originale du film, régulièrement utilisée dans les reportages sportifs.

Karaté Kid n’est pas seulement un film de combat, il se concentre avant tout sur l’apprentissage des arts martiaux. Et la scène durant laquelle le jeune Daniel découvre la méthode d’entraînement mise au point par Kesuke Miyagi est devenue un exemple pour les adeptes des arts martiaux.