Jacinte Giscard d’Estaing s’est éteinte

Plus jeune fille d’une fratrie de quatre enfants et parmi les visages de la campagne présidentielle de son père Valéry Giscard d’Estaing en 1974, Jacinte Giscard d’Estaing s’est éteinte mardi à la suite d’une longue maladie.

Pendant dix-neuf ans, Jacinte Giscard d’Estaing a été aux rênes de l’organisation du jumping de Bercy, étape parisienne de la série Coupe du monde. En 2006, elle est toutefois contrainte de retirer Bercy du calendrier du circuit hivernal, la faute aux contraintes imposées par la règlementation de la Fédération équestre internationale et par les exigences de l’infrastructure qu’est le Palais omnisport de Paris Bercy. Cette année, la Coupe du monde fera son retour dans l’enceinte de Bercy – rebaptisé AccorHotels Arena – à l’occasion des finales de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles et de dressage. Du 11 au 15 avril, la crème de la crème mondiale fera donc son retour dans une salle à l’histoire très liée au cheval.

Par la suite devenue commissaire générale du Generali Open de France, le championnat hexagonal regroupant pas moins de 15 000 couples cavalier/cheval à Lamotte-Beuvron, Jacinte Gisard d’Estaing a toutefois continué en parallèle de donner de son temps aux centres équestres urbains baptisés “Poneyland”, créés par ses soins en 1990 à Thiais et Antony. Emmanuel Feltesse, directeur du haras de Jardy dans les Hauts-de-Seine, a tenu à rendre hommage à Jacinte Gisard d’Estaing. “La famille de l’équitation perd une grande ambassadrice”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.