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Les cinq victoires qui ont marqué la carrière d’Éric Lamaze

Grand Prix

Publié 06/08/2020 à 11:08 GMT+2

Éric Lamaze fait partie des légendes vivantes des sports équestres. Le Canadien a notamment formé un couple mythique avec l’extraordinaire et regretté Hickstead. Retour sur cinq victoires marquantes de la carrière du Caribou, athlète olympique le plus médaillé des sports équestres dans son pays.

Les cinq victoires qui ont marqué la carrière d’Éric Lamaze

Crédit: Eurosport

Jeux olympiques de Pékin, 2008 
Hickstead et Éric Lamaze font partie des couples de légende des sports équestres. Les Jeux olympiques de 2008, dont les épreuves d’équitation ont été organisées à Hong-Kong, a signé la consécration du duo. Champions olympiques, ils ont remporté là leur plus beau succès commun, deux jours après avoir glâné l’argent par équipes avec le Canada. Exceptionnels, ils n’auront laissé qu’une barre à terre – dans l’épreuve par équipes – de toute la compétition. Le Caribou devient alors le premier athlète canadien a obtenir l’or en individuel en sports équestres. 
Éric a également participé aux Jeux de Londres en 2012, et de Rio de Janeiro en 2016. Il y a quatre ans, le podium s’était décidé lors d’un barrage regroupant six couples. Avec le chronomètre le plus rapide mais une barre, le cavalier a dû se contenter du bronze, associé à la généreuse Fine Lady 5… Rageant. 

Grand Prix d’Aix-la-Chapelle, 2010 
Dans l’arène de la Mecque des sports équestres, Éric Lamaze et Hickstead ont ajouté leurs noms à ceux des vainqueurs de ce prestigieux Grand Prix, après avoir déjà fini troisièmes en 2006. Aux rênes de son mythique KWPN, le cavalier a signé un ultime sans-faute au barrage, dans un duel à trois face à Meredith Michaels-Beerbaum et Pius Schwizer, respectivement associés à Shutterfly et Carlina. Une victoire acquise dans la douleur, le Canadien montant depuis la réception du triple lors première manche avec un pied cassé… Mais le rendez-vous avec l’Histoire a été plus fort. “C’est le rêve de tout cavalier. Il y a une atmosphère tellement spéciale ici. Je voulais vraiment atteindre cet objectif et j’y suis arrivé. […] J’ai pris des risques au début du barrage pour faire la différence avant d’assurer un peu ma fin de tour. Cette victoire rend ma douleur un peu plus confortable”, avait-il confié à l’issue de l’épreuve. 

Grand Prix de la Baule, 2011 
Éric Lamaze et Hickstead ont enchaîné les victoires. En 2011, la paire a remporté le Grand Prix du CSIO 5* de La Baule, après un barrage d’anthologie. En grand habitué de la vitesse, le Canadien avait serré son tournant entre les obstacles un et deux, sautant le vertical de biais. L’un des postérieurs de Hickstead fut alors en dehors du fanion encadrant l’obstacle, et les juges ont dû trancher sur la validité du saut ou non. Finalement, la victoire leur est accordé, ajoutant une belle ligne au palmarès déjà fourni du couple champion olympique.  
Éric Lamaze a également remporté avec émotion ce Grand Prix en 2014, associé à Powerplay: “J’étais très ému, car c’est ma première victoire dans un Grand Prix 5* depuis la perte tragique d’Hickstead (mort soudainement à la suite d’une rupture de l’aorte lors de l’étape Coupe du monde de Vérone en 2011, ndlr). À la suite de cela, j’ai pris une année sabbatique, puis j’ai reconstruit un piquet avec de jeunes chevaux. Cela demande beaucoup de travail. Avec Powerplay, j’ai pris mon temps et j’avais vraiment envie de gagner un Grand Prix avec lui. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais osé prendre de risques dans les barrages avec lui, car j’ai tellement de respect pour lui. Mais je suis arrivé ici en pleine confiance, je commence à bien le connaître, je sais comment le détendre. Aujourd’hui, il n’y avait que des sans-fautes et ça se jouait au chrono, donc j’ai tenté une foulée en moins entre les deux premiers obstacles pour gagner du temps dès le début.” 

Top Ten de Genève, 2016 
En décembre, lors du traditionnel CHI de Genève, les dix cavaliers les mieux placés dans le classement mondial Longines s’affrontent dans une compétition relevée. Cette année-là, Éric Lamaze a imposé sa Fine Lady 5, après un double sans-faute et un chronomètre neuf centièmes plus rapide que leurs plus proches poursuivants, l’Allemand Christian Ahlmann, alors numéro un au classement mondial Longines, aux rênes de Taloubet Z. Le Canadien avait alors déclaré, ravi: “En entrant en piste, je me suis dit que j’irai le plus vite possible. J’ai la chance que Fine Lady soit naturellement rapide, mais aussi d’avoir eu une foulée galopante sur le dernier obstacle. C’est ce qui a fait la différence je pense. Genève nous porte décidément chance car c’est ici l’an passé que j’ai réalisé que Fine Lady pouvait vraiment être plus qu’un second cheval. Comme Powerplay n’était pas en forme, je l’avais engagée dans le Grand Prix et elle avait pris la troisième place. C’est à partir de là que j’ai réellement projeté de faire les Jeux olympique de Rio avec elle. Cette jument est épatante!” 

Grand Prix de Calgary, 2019 
Quelques semaines après avoir révélé se battre contre une tumeur du cerveau, Éric Lamaze a remporté le Grand Prix du CSI 5* de Calgary, en juin 2019. Sur la piste de Spruce Meadows, il avait alors signé le double sans-faute le plus rapide en selle sur Chacco Kid, avec qui il concourt depuis 2016. “C’est l’une des victoires que je chérirai toute ma vie”, avait déclaré avec émotion le Canadien à la suite de cette victoire. “Je ne me suis pas réveillé ce matin en pensant que c’était possible. Cela montre ce qu’un bon cheval peut faire pour vous. Quand vous n’avez pas la force de lutter en vous, ils se battent pour vous…  [La maladie]  est un perpétuel combat pour moi et aujourd’hui est un cadeau. Avec un super soutien, de mes propriétaires, mon staff, mes amis, comme Steve  (Guerdat, ndlr), et de tous les gens autour du monde, je continue à me battre et le rêve est devenu réalité. C’était la première vraie victoire en Grand Prix  [de Chacco Kid]  sur la piste internationale. C’est avec le fantastique Hickstead que j’avais gagné ce Grand Prix pour la dernière fois; il veillait sur moi aujourd’hui. […] Les chevaux sont une grande part de la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. Je ne sais pas à quel niveau de compétition je vais continuer de monter dans les années à venir, mais je sais que les chevaux seront toujours une part de ma vie. Je veux continuer de monter à cheval et je vais continuer à me battre tous les jours pour ça. Les chevaux sont la meilleure thérapie que vous pouvez avoir.”
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