Victoire d’Edwina Tops-Alexander dans le Longines Global Champions Tour de Miami

Samedi sur la plage de Miami (Floride), la deuxième étape du Longines Global Champions Tour est revenue à l’Australie. À l’issue de la première manche, seuls cinq cavaliers se sont qualifiés pour le barrage : le Belge Pieter Devos avec Claire Z (Clearway), l’Espagnol Eduardo Alvarez Aznar associé à Fidux (Malito de Rêve), l’Irlandais Darragh Kenny et Cassini Z (Cassini II), le Qatarien Bassem Mohammed avec Gunder ( Thunder van de Zuuthoeve) et enfin l’Australienne Edwina Tops-Alexander sur California, dernière à s’élancer.
Tandis que les trois premiers compétiteurs sont sortis de piste avec chacun une faute (sur l’obstacle numéro quatre pour le Belge, sur l’avant-dernier pour l’Espagnol et sur le dernier pour l’Irlandais), le Qatarien Bassen Mohammed a été le premier à réaliser un double sans-faute, choisissant la prudence à la rapidité, et s’assurant ainsi une place parmi les deux premiers. Edwina Tops-Alexander a adopté la même stratégie, se pressant légèrement pour s’emparer de la première place, sans toutefois prendre trop de risques. Une tactique payante, puisqu’avec plus de trois secondes d’avance l’amazone s’est imposée, prenant ainsi la troisième place du classement général du circuit, derrière Pieter Devos et Scott Brash.  
À noter que l’Australienne n’avait pas remporté d’étape du Longines Global Champions Tour depuis deux ans, puisque son dernier succès sur le circuit remontait à 2016, année lors de laquelle elle s’est emparée de la victoire sur cette même plage de Miami Beach, grâce à Lintea Tequila.
Parmi les trente-cinq partants du Grand Prix CSI 5* du Longines Global Champions Tour de Miami, aucun tricolore au départ. En effet, les cinq Français n’ont pas pu sortir leur épingle du jeu dans la Global Champions League, étape qualificative pour le Grand Prix. Cruauté supplémentaire, pour seize centièmes de seconde de trop, Simon Delestre a terminé à la trente-sixième place de l’épreuve, alors que seuls les trente-cinq premiers pouvaient disputer le Grand Prix.