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Donald Trump retire leur invitation à la Maison Blanche aux Eagles, comme aux Warriors en 2017

ParAFP

Mis à jour 05/06/2018 à 08:29 GMT+2

NFL - Les Philadelphia Eagles n'iront pas à la Maison Blanche, ce mardi. Donald Trump a retiré aux vainqueurs du dernier Super leur invitation, en raison du geste de certains joueurs mettant un genou à terre pendant l'hymne national, a annoncé le président américain lundi soir. L'an passé, il en avait fait de même vis-à-vis des Golden State Warriors, champions NBA 2017.

Donald Trump lors de la finale du championnat universitaire de football américain 2018

Crédit: Eurosport

Bis repetita. Comme les Golden State Warriors (champions NBA 2017) l'an dernier, les Philadelphia Eagles (champions NFL cette année) se voient retirer leur invitation à la maison blanche par Donald Trump, après avoir eux-mêmes été nombreux à faire part de leur intention de ne pas s'y rendre.
"Les Philadephia Eagles ne peuvent pas venir demain avec leur équipe au complet pour être mis à l'honneur. Ils ne sont pas d'accord avec le président, car il insiste pour qu'ils se lèvent fièrement pour l'hymne national, la main sur le coeur", a déclaré Donald Trump dans un communiqué publié par la Maison Blanche lundi soir. Le président républicain est en conflit ouvert depuis des mois avec les joueurs de NFL qui protestent contre les violences raciales aux Etats-Unis, ayant même été jusqu'à estimer le mois dernier que ces joueurs "ne devraient peut-être pas être dans le pays".
Certains joueurs des Eagles avaient déjà annoncé leur refus de répondre à l'invitation du président américain, qui reçoit traditionnellement les équipes sacrées dans les quatre championnats professionnels. "Les Eagles voulaient envoyer une délégation réduite, mais les 1.000 fans qui prévoient de se rendre à l'évènement méritent mieux que ça. Ces fans sont toujours invités à la Maison Blanche pour participer à un autre type de cérémonie, en l'honneur de notre grand pays", poursuit le communiqué.
"Tellement de mensonges...", a réagi sur Twitter un ancien joueur des Eagles, Torrey Smith. "Pas grand monde allait y aller. Personne a refusé d'y aller simplement parce que Trump 'insiste' pour que les gens se lèvent pour l'hymne. Le président continue de propager cette fausse histoire selon laquelle les joueurs sont anti-soldats", a-t-il développé.
Le mouvement de protestation pendant l'hymne national avait été lancé en 2016 par le quarterback de San Francisco, Colin Kaepernick, qui voulait dénoncer la mort de plusieurs Noirs lors de leur arrestation par la police. Il s'est développé la saison dernière lorsque des centaines de joueurs, le plus souvent noirs, s'étaient agenouillés pendant l'hymne avant les matches pour protester contre les tensions raciales aux Etats-Unis.
La réaction de Donald Trump, qui avait traité les protestataires de "fils de pute", avait jeté de l'huile sur le feu, de nombreux joueurs expliquant alors qu'ils refuseraient de se rendre à la Maison Blanche en cas de victoire de leur équipe. La NFL a tranché en mai en annonçant qu'à partir de la saison prochaine les joueurs présents sur le terrain seraient obligés de rester debout pendant l'hymne sous peine d'amende. Une décision saluée par Donald Trump.
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Une pancarte à l'effigie de Nick Foles... et Donald Trump, lors de la célébration du Super Bowl LII, remporté par les Philadelphia Eagles

Crédit: Getty Images

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