Barrage Ligue 1 - Ligue 2 - Toulouse prend une option sur le maintien en dominant l'AC Ajaccio (0-3)

Sauf cataclysme improbable dimanche prochain au Stadium, Toulouse sera bien en Ligue 1 la saison prochaine. Les joueurs de Mickaël Debève l'ont en effet largement emporté face à l'AC Ajaccio (0-3) dans un barrage aller disputé à Montpellier, sur terrain neutre et à huis clos. Avant le match retour devant leur public, les Toulousains bénéficient d'une avance plus que confortable avec ces trois buts inscrits à "l'extérieur". Les Ajacciens ont, quant à eux, semblé payer l'énergie dépensée sur et en dehors du terrain à la suite de leur qualification controversée face au Havre dimanche dernier en pré-barrage.

Le début de ce match aller n'augurait pourtant pas d'un tel scénario. Dominateurs dans la possession du ballon (quasiment 60 % sur le match), les Toulousains n'en ont pas moins montré leurs limites du moment sur le plan offensif. Ils ont même attendu le temps additionnel de la première période (45e+1) pour cadrer leur première frappe par l'intermédiaire de Gianelli Imbula. Mais les événements se sont rapidement enchaînés quand, d'un maître coup franc, leur atout offensif numéro un, Max-Alain Gradel, a débloqué la situation dans la foulée (0-1, 45e+3).

Cette ouverture du score avant la pause a donné confiance aux Toulousains, autant qu'elle a plombé des Ajacciens qui ont accumulé les coups durs. Après avoir heurté son poteau en voulant arrêter le tir victorieux de Max-Alain Gradel, le gardien corse, Jean-Louis Leca, a dû abandonner les siens à la pause, cédant sa place à Riffi Mandanda, le petit frère de Steve. Puis, l'attaquant Ghislain Gimbert, auteur de 13 buts en Ligue 2 cette saison, a été contraint de renoncer, vraisemblablement victime d'une blessure musculaire au mollet (58e).

Entre-temps, Toulouse avait doublé la mise sur une reprise du gauche à bout portant de Christopher Jullien (0-2, 51e), consécutive à un corner frappé par Gianelli Imbula. Supérieurs sur le plan physique, les joueurs de Mickaël Debève ont exploité un dernier coup de pied arrêté pour sceller le score et corser l'addition : sur un coup franc tiré depuis le côté droit par l'intenable Max-Alain Gradel, Yaya Sanogo a profité d'un rebond favorable pour tromper de près d'une frappe du droit sous la barre (0-3, 65e) un Riffi Mandanda livré à lui-même.

Conscients qu'ils avaient fait l'essentiel, les Toulousains ont ensuite géré leur avance jusqu'au coup de sifflet final. Il ne leur reste plus désormais qu'à expédier les affaires courantes dimanche prochain au Stadium pour s'offrir des vacances sereines.