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Bordeaux et Nantes galère, les revenants Dolberg et Ben Yedder : les tops et flops de la 31e journée

Mis à jour 05/04/2021 à 11:48 GMT+2

LIGUE 1 - Si la 31e journée a dessiné un haut du classement plus lisible, avec une équipe de Lille exemplaire défensivement, elle a aussi entériné la dégringolade de Bordeaux et Nantes. Niveau joueurs, Wissam Ben Yedder et Kasper Dolberg se sont retrouvés tandis que la paire Delort-Laborde a déçu. Enfin, comme souvent, l'arbitrage aura fait parler, notamment avec des pénalties très discutables...

Les tops et flops de la 31e journée - les Girondins de Bordeaux de Hwang Ui-Jo vont mal

Crédit: Eurosport

Les Tops :

  • Lille a tout verrouillé à Paris
On pourra parler de l’attaque parisienne défaillante, certes. Mais si le PSG s’est incliné samedi après-midi, c’est aussi qu’il est tombé sur un roc, appelé LOSC. Face à Mbappé, Neymar et consorts, les Dogues n’ont quasiment rien lâché, faisant preuve d’une solidarité et d’une abnégation des plus remarquables.
Et même quand la défense a pu plier, le gardien Mike Maignan a fait les arrêts qu’il fallait pour que jamais elle ne rompe. Face aux Parisiens, les Lillois n’ont pas concédé le moindre but en deux confrontations, alors que l’attaque du PSG a tout de même fait trembler les filets 67 fois cette saison. Pas contre ce Lille-là, en tout cas. Et pas contre sa défense digne d’un champion.
  • Ben Yedder, une nouvelle fois de retour
Il fonctionne par cycles. Déjà muet plus d’un mois de décembre à janvier, Wissam Ben Yedder n’avait cette fois plus marqué en Ligue 1 depuis le 14 février, il y a six journées. Et comme lors de ses précédents retours, l’international français n’a pas fait les choses à moitié pour signer sa remise sur le devant de la scène.
Remplaçant au coup d’envoi face à Metz samedi, le buteur est entré à 25 minutes de la fin et a très vite fait trembler les filets adverses. S’offrant même un doublé sur penalty en toute fin de rencontre, WBY a rappelé toute son efficacité. On espère pour lui qu’une nouvelle disette ne l’attend pas dans quelques semaines.
  • Deux bijoux pour rassurer Saint-Etienne
Dans un match où le jeune Green aura été le héros principal, Saint-Etienne s'est imposé 2-0 grâce à deux merveilles. Un contrôle de la semelle et un missile en pleine lucarne pour Wahbi Khazri tout d'abord, grâce auquel le maître à jouer de Saint-Etienne a parfaitement lancé les siens, catapultant une passe d’Abi pour asséner un coup de massue sur la tête de Nîmes et s’offrir son troisième but en Ligue 1.
Et comme un miracle n’arrive jamais seul, Denis Bouanga s’est joint à la fête en plaçant un tir de plus de 25 mètres au fond des filets d’un Baptiste Reynet qui n’en revenait pas. Un troisième bijou en reprise acrobatique de Romain Hamouma aurait même pu parachever le chef d'oeuvre général des offensifs stéphanois, mais le but de l'ailier a été finalement refusé pour un hors-jeu. Qu'importe, Saint-Etienne pointe désormais à la 15e place du classement grâce à ce succès, avec sept longueurs d’avance sur sa victime dominicale.
  • Dolberg, la fin du calvaire
Son dernier but remontait au 25 octobre. Plus de cinq mois après, Kasper Dolberg a retrouvé le chemin des filets, et a montré qu’il était toujours un buteur de talent. Face à Nantes, le Danois s’est offert un doublé, convertissant d’abord un penalty sans trembler, puis en mystifiant Alban Lafont d’une feinte de centre pour trouver l’angle parfait et assurer le succès des Aiglons (2-1).
Pénalisé par les blessures et les maladies, l’attaquant de 23 ans semble sur le chemin du retour à son meilleur niveau, et les supporters niçois peuvent s’en réjouir. Les défenses de Ligue 1, elles, un peu moins.
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Kasper Dolberg célèbre son doublé avec ses coéquipiers de l'OGC Nice

Crédit: Getty Images

  • A défaut de gagner, Reims ne sait plus perdre !
Reims ne gagne pas beaucoup, certes, mais ne perd plus du tout. Après avoir repoussé les assauts de Lens, Saint-Etienne, Montpellier, Nantes, Lyon et Reims, la formation de David Guion a enchaîné un septième match sans défaite en tenant le Stade Rennais en respect (2-2). Mené au score à deux reprises, le club breton s’est même arraché pour décrocher un point sur la pelouse d’Auguste-Delaune, revenant deux fois au score grâce à un grand Serhou Guirassy. Mais David Guion ne compte pas céder à l’euphorie pour autant : "On est à 39 points, tout doucement, on grignote. Ce qui nous permet d'avancer avec de la confiance mais il faudra encore quelques efforts pour assurer le maintien".

Les Flops :

  • Nantes et Bordeaux, des historiques en détresse
Qu’elles paraissent loin, les grandes époques des Canaris et des Girondins… Et ce dimanche , Bordeaux n’a une nouvelle fois pas fait honneur à son passé. Menés 3-0 par Strasbourg à la demi-heure de jeu à la suite de buts de Koné, Diallo et Ajorque, les hommes de Jean-Louis Gasset ont tout de même semblé être piqués dans leur orgueil, revenant à 2-3 grâce à Baysse et Hwang. Mais le mal était déjà fait, et celui-ci semble définitivement ancré dans le vestiaire des Girondins, qui n’ont ramené que quatre petits points lors des dix dernières journées.
De son côté, Nantes continue de sombrer. Désormais à quatre points de Lorient, premier non-relégable, après une nouvelle défaite à domicile face à Nice après un doublé de Dolberg (1-2), les Canaris filent droit vers la relégation. Incapable de remporter le moindre de ses 14 derniers matches à La Beaujoire, soit depuis octobre, la formation d’Antoine Kombouaré ne s’arrête plus de creuser.
  • Delort et Laborde, maladroits comme rarement
La surprise est d’autant plus grande que leur entente fait habituellement des ravages sur les pelouses du championnat de France. Ce dimanche, pourtant, c’est par leur criante inefficacité que les deux attaquants du MHSC Andy Delort et Gaëtan Laborde se sont signalés. Deux face-à-face manqués pour l’Algérien, avec d’abord une tentative ratée de piqué, puis un deuxième duel où le ballon a fini en tribunes.
Laborde a lui aussi vendangé une dernière occasion en fin de match, qui n’a pu permettre aux Héraultais de ramener mieux d’Angers que le point du nul (1-1). "Ce match, on doit le gagner, mais on n'a pas mis nos occasions…" a d’ailleurs regretté Michel der Zakarian à l’issue de la rencontre, faisant le constat implacable de la prestation de son numéro 9. "Andy Delort a fait des bonnes choses tout de même. Dans son jeu de remise, il s'est créé des situations. Mais il n'a pas été efficace."
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Andy Delort a étonamment maladroit face au SCO d'Angers avec Montpellier

Crédit: Getty Images

  • Un arbitrage difficilement compréhensible
C’est monnaie courante pour les équipes de Ligue 1 de se plaindre de l’arbitrage, pas toujours à raison. Mais ce week-end, deux clubs au moins auront raison de demander des comptes pour des penalties sifflés injustement. D’abord le FC Metz contre Monaco, sanctionné pour une faute loin d’être évidente de son gardien Marc-Aurèle Caillard sur un Stevan Jovetic qui avait déjà piqué son ballon hors du cadre, sans vérification du VAR. Puis l’AS Saint-Etienne, victime de la même sanction après une sortie pourtant impeccable et les deux mains sur le ballon de son gardien Etienne Green contre Nîmes, cette fois-ci avec l’appui de l’assistance vidéo.
Et si l’erreur manifeste n’a pas eu de conséquence pour les Verts (victoire 2-0) et a fait briller le gardien stéphanois qui a repoussé le penalty de Ripart, c’est très différent pour les Lorrains, pénalisés alors que le score était de 0-0 (victoire des Monégasques 4-0 au final). L’entraîneur des Grenats Frédéric Antonetti l’a d’ailleurs très mal pris après la rencontre. "S'il y a penalty là, il faut que je change de métier", a pesté le technicien corse. Et franchement, on le comprend.
  • Dijon, à une défaite d’un triste record
Ça ne fait plus de doute ni pour les joueurs ni pour leurs dirigeants : Dijon jouera en Ligue 2 la saison prochaine. Une nouvelle fois battus par l’Olympique de Marseille lors de cette journée (2-0), les hommes de David Linarès doivent désormais se concentrer sur la reconstruction d’un effectif pour la saison prochaine.
Leur honneur est aussi en question, eux qui viennent d’enchaîner une onzième défaite consécutive en Ligue 1, comme Grenoble en 2009/2010. Les Bourguignons ne sont plus qu’à une défaite d’égaler le triste record du CA Paris lors de la saison 1933/1934, et ne décollent pas de leur pécule de 15 points. A défaut de se maintenir, le DFCO peut faire en sorte de ne pas rentrer tristement dans les livres d’histoire du football. Ce sera toujours ça...
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