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Bundesliga - Schmid : "Si on nous autorise à jouer, c'est qu'il n'y a pas de risque"

ParAFP

Mis à jour 04/05/2020 à 15:32 GMT+2

BUNDESLIGA - Jonathan Schmid, le milieu de terrain français de Fribourg, estime ne pas avoir peur de reprendre le championnat d'Allemagne, malgré la menace que fait peser la pandémie de coronavirus.

Jonathan Schmid (SC Freiburg)

Crédit: Getty Images

Jonathan Schmid, serez-vous prêt pour la reprise du Championnat d'Allemagne courant mai, qui pourrait être formellement entérinée cette semaine ?
Jonathan Schmid. : "Je pense qu'on reprendra plutôt fin mai. Avec la suspension de la Ligue 1, ça va peut-être être plus compliqué, mais je pense que l'Allemagne veut finir son championnat. On s'entraîne pour. On sera prêt quand ça reprendra."
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Avec Fribourg (8e du classement), vous avez repris l'entraînement le 7 avril, par petits groupes. Comment cela se passe-t-il ?
J.S. : "Au début, ç'a été un peu bizarre, parce qu'on s'entraînait à deux avec un entraîneur. Retrouver le terrain, le ballon, faire quelques exercices et des changements d'appuis... Ça m'a changé par rapport à la maison ! Maintenant, on travaille par groupes de quatre. On évite le contact, les duels sont interdits."
Le football, c'est un sport avec du contact. Ça manque pour un joueur
Ces contacts, justement, vous manquent-il ? Aurez-vous des appréhensions quand cela sera à nouveau autorisé ?
J.S. : "Le football, c'est un sport avec du contact. Ça manque pour un joueur. Mais on est déjà contents de retrouver le terrain, la balle, et de s'amuser avec le peu de coéquipiers qui sont sur le terrain. Peur ? Pas du tout. Si on nous l'autorise, c'est qu'il n'y a pas de risque."
Comment s'est passée votre adaptation au protocole sanitaire ?
J.S. : "Au début, c'était bizarre. On arrive à l'entraînement directement habillé, et on repart directement à la maison pour la douche. On n'a plus beaucoup le temps de communiquer non plus. Entre coéquipiers, on ne se serre pas la main, on se salue à distance. Cela fait bizarre. Les entraîneurs ne veulent pas trop qu'on s'approche l'un de l'autre. Mais l'essentiel, c'est de retrouver les terrains."
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Physiquement, vous sentez-vous prêts à reprendre ? Ne craignez-vous pas de vous blesser ?
J.S. : "Je me sens mieux, bien sûr. On est prêt ! On a fait des entraînements plus intenses que lors de la préparation estivale. C'était beaucoup de sprints, de changements de direction. C'est pour éviter les blessures qu'on se prépare plus durement. Il y aura peut-être moins d'entraînements et plus de matches. Comme joueur, je préfère jouer une semaine anglaise (ndlr : jouer tous les trois jours) que de m'entraîner pendant cinq jours!"
Comment appréhendez-vous l'idée de jouer à huis clos?
J.S. : "Je n'ai jamais joué à huis clos. Ça va faire un manque. C'est dur de gagner à Fribourg, avec le stade, les supporters qu'il y a derrière. Ça donne toujours un surplus. Il faudra s'y préparer et continuer de tout donner."
Et celle de jouer avec un masque?
J.S. : "Déjà marcher avec un masque, c'est inconfortable. Je le porte quand on va faire les courses. Ce n'est pas confortable pour respirer. Alors jouer au football... (rires)"
Vous avez 29 ans et êtes père de deux garçons. Ne craignez-vous pas de contaminer votre entourage si le championnat reprend ?
J.S. : "Non. On se fait tester une fois par semaine. Si je suis positif, je ne m'approcherais pas de mes enfants et de ma femme. C'est l'avantage pour nous, on est suivi. On le vit normalement."
S'il y a une deuxième vague et que ça touche certains clubs, je pense que la saison sera terminée
Mais une deuxième vague de contamination pourrait mettre fin au Championnat...
J.S. : "S'il y a une deuxième vague et que ça touche certains clubs, je pense que la saison sera terminée. Les clubs ne veulent pas tout risquer. Mais c'est aussi important de reprendre pour la survie économiques des clubs."
Pourquoi avoir accepté de baisser une partie de votre salaire ?
J.S. : "Le club nous a demandé de baisser nos salaires pour aider les jardiniers et ceux qui travaillent dans les bureaux. On a accepté. C'était bien de le faire par rapport à tout ce qu'ils font pour nous. On voulait rendre quelque chose qui puisse leur permettre de continuer à vivre, parce qu'ils ont aussi une famille, un loyer à payer. C'est plus difficile pour eux que pour nous. Un petit geste, ça fait plaisir."
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