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Ganso, suivez le guide

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/07/2011 à 18:59 GMT+2

A seulement 21 ans, le meneur de jeu convoité par le PSG s'est imposé comme le stratège d'un Brésil qui affronte le Paraguay dimanche soir (21 heures), en quarts de finale de la Copa America.

GANSO

Crédit: Eurosport

Numéro dix dans le dos, il est l'éclaireur du Brésil. Paris est prêt à casser sa tirelire pour l'attirer dans ses filets. Santos ne le vendra pas à moins de 50 millions d'euros. Paulo Henrique Ganso - appelez-le Ganso - n'a que 21 ans. Mais le meneur de jeu de Santos a déjà les clés d'une Seleçao qui défie le Paraguay dimanche soir (21 heures), en quarts de finale de la Copa America.
Mano Menezes a longtemps cherché la perle rare. Le sélectionneur auriverde a essayé Ronaldinho, Renato Augusto, Thiago Neves, Carlos Eduardo, Coutinho, Jadson et Lucas. Et en août 2010, il a offert à Ganso sa première sélection, lors d'un match amical face aux Etats-Unis (2-0). "Cela valait la peine de l'attendre, parce que c'est un des meilleurs joueurs à ce poste, se félicite Menezes. Il fait l'équilibre entre le milieu, les actions offensives, la possession de balle et l'initiative de jeu."
L'héritage du futsal
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Ganso Neymar Brésil Copa America

Crédit: AFP

Ganso a déjà distillé trois passes décisives dans cette Copa America. Trois caviars pour Jadson, Fred et Neymar. Avec son coéquipier de Santos, l'entente est prometteuse. Elle s'est avéré évidente face à l'Equateur (4-2). Enfin. "On se connaît par coeur, et à l'entraînement, on perfectionne les choses, explique l'attaquant à la crête. On parle de telle ou telle erreur. Et lui me dit toujours où donner le ballon et où me lancer, parce qu'il aura alors plus de facilité pour me glisser le ballon."
Ganso a fait ses classes en futsal. Ça se voit : la filiation technique saute aux yeux. "Je ne sais pas si ça m'a facilité les choses, mais c'est sûr que ça m'a aidé dans les mouvements, le fait de penser rapidement et dans la précision des passes". Il cherche toujours la solution directe, l'ouverture lumineuse. Cette prise de risques maximale s'accompagne inéluctablement d'un déchet conséquent: il a manqué vingt-cinq passes en trois matches. "C'est normal, dédramatise Menezes. Il ne faut pas oublier où il évolue sur le terrain. Il est responsable de la dernière passe et aussi de l’avant dernière. Et puis les défenses sud-américaines sont très compactes. Alors forcément, cela réduit les chances de réussite." Jusqu'ici, la Seleçao ne s'en plaint pas. Santos non plus.
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