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Copa Libertadores - River Plate accuse Boca Juniors de trahison

ParAFP

Mis à jour 27/11/2018 à 08:54 GMT+1

COPA LIBERTADORES - Le président de River Plate, Rodolfo D'Onofrio, qualifie de trahison la volte-face de Boca Juniors, qui réclame une victoire sur tapis vert après les incidents violents survenus près du stade avant la finale retour de la Copa Libertadores, après avoir donné son accord pour un report du match.

Rodolfo D'Onofrio

Crédit: Getty Images

Au lendemain du report de la finale retour de la Copa Libertadores à une date ultérieure, la tension entre les deux clubs n’est pas prête de s’estomper. "J'ai du mal à croire qu'il ne puisse pas tenir sa promesse. Nous avons signé un document, et nous nous sommes serré la main. Puis j'apprends que Boca saisit la Conmebol et sollicite qu'ils soient champions par décret", a déclaré D'Onofrio à Radio Mitre.
D'Onofrio précise que sans son soutien à la demande de report faite par le président de Boca Juniors, le match se serait joué samedi soir, car la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) insistait pour que le match se joue malgré les incidents et la blessure du capitaine de Boca Juniors, Pablo Perez. "Il n'y a aucune possibilité qu'ils donnent le match gagné à Boca. Si c'est le cas, ce serait une honte absolue, une des plus grandes trahisons qu'une personne puisse effectuer", a ajouté le président de River.

"C'est la faute de River si la sécurité était défaillante ?"

Boca demande l'application d'une sanction à River Plate car l'attaque à coup de pierres et de gaz lacrymogènes de l'autocar transportant les joueurs de Boca Juniors a été perpétré par des supporteurs ultras de River Plate, exploitant une faille dans le dispositif de sécurité de la police argentine, hors du périmètre de sécurité autour du stade Monumental. "C'est la faute de River si la sécurité était défaillante ?" s'offusque D'Onofrio.
En 2015, lors d'un huitième de finale Boca-River, Boca Juniors avait écopé d'une sanction, match perdu sur tapis vert (3-0), car un supporteur de Boca avait aspergé d'un gaz irritant les joueurs de River Plate, dans le tunnel gonflable qui mène des vestiaires à la pelouse. Mardi, le président de la Conmebol Alejandro Dominguez, le président de River Plate et celui de Boca Juniors, Daniel Angelici, se réunissent à Asuncion pour trouver une solution.

Maradona met son grain de sel

Outre la rencontre de mardi entre présidents, la demande de sanctions par Boca à l'encontre de River "doit être examinée par le Tribunal de discipline de la Conmebol, un organisme indépendant composé de dix membres", a déclaré lundi à l'AFP une source au sein de la Confédération. Le président de la Conmebol Alejandro Dominguez a appelé les présidents des deux clubs à parvenir à un compromis. "C'est beaucoup plus qu'un titre sportif qui est en jeu. Ou tous les acteurs du football sud-américain s'unissent pour en terminer avec la violence, ou la violence en finira avec le football sud-américain", a-t-il averti.
En 2015, lors d'un huitième de finale entre les deux rivaux, Boca Juniors avait écopé d'une sanction, match perdu sur tapis vert (3-0), car un de ses supporters avait aspergé d'un gaz irritant les joueurs de River Plate, dans le tunnel gonflable qui mène des vestiaires à la pelouse. Diego Maradona, fan de Boca, a lui aussi mis son grain de sel. "Moi j'aime gagner sur le terrain, mais si on ne respecte pas les normes, il faut une sanction. Et la sanction c'est de donner les points à Boca", plaide-t-il.
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Maradona avec le maillot de Boca

Crédit: Eurosport

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