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Coupe d'Italie : La Juventus Turin s'offre encore l'AC Milan après prolongation (2-1)

ParFoot123

Mis à jour 10/01/2013 à 00:24 GMT+1

Comme la saison dernière, la Juventus a sorti l’AC Milan après prolongation en quarts de finale de la Coupe d’Italie (2-1). Grâce à un but de Mirko Vucinic, Turin rejoint la Lazio Rome en demi-finales.

FOOTBALL 2012 Juventus' forward of Montenegro Mirko Vucinic

Crédit: AFP

Rapidement menée au score, La Juventus Turin a fini par prendre la mesure de l’AC Milan (2-1, a.p) ce mercredi soir au Juventus Stadium, en quart de finale de la Coupe d’Italie. Vucinic a marqué le but décisif durant la prolongation et envoyé le leader de Serie A en demi-finale face à la Lazio Rome.
L’histoire se répète. Comme la saison passée, la Juve élimine Milan de la Coupe d’Italie. Comme la saison passée, la Juve a eu recours à la prolongation pour écarter les Rossoneri. Et comme la saison passée, c’est un homme, Mirko Vucinic, qui a planté la banderille au moment où il fallait, endossant de nouveau le costume de l’homme providentiel. Avec un onze fortement remanié (Buffon, Pirlo, Vucinic, Chiellini sur le banc) la Juve a mis le temps pour prendre la mesure d’un Milan qui avait lui aligné plusieurs habituels titulaires (Boateng, El Shaarawy, Montolivo) dont Philippe Méxès. Le Français, rapidement averti pour une faute grossière sur Giovinco (17e) n’est pas passé loin du carton rouge à plusieurs reprises avant de se reprendre au fil des minutes.
L’entame de match fut tonitruante en tous points. De l’intensité, de la tension… et des buts ! Après seulement 6 minutes d’une partie au tempo élevé, c’est El Shaarawy qui ouvrait le score d’un tir des 18 mètres, après un bon centre venu de la gauche que Pazzini avait intelligemment laissé filer (0-1, 6e). La Vieille Dame, pas sonnée pour autant, réagissait du tac-au-tac. Giovinco profitait de l’absence de Pirlo pour s’improviser maitre artificier, et convertissait en but un coup-franc des 20 mètres (1-1, 12e). A plusieurs reprises (33e, 51e), la ‘’formica atomica’’ aurait pu doubler la mise, mais ses tentatives manquaient de conviction.
Les remplaçants font la différence
En face, l’activité d’El Shaarawy avait bien du mal à masquer les difficultés milanaises puor apporter du danger. Un tir d’Ambrosini claqué par Storari (4e) et un tir lointain de Boateng capté par Storari (60e) furent les seules approches de la part des joueurs d’Allegri, qui bien qu’en place défensivement ont subi la grandissante maitrise des Bianconeri. L’entrée en jeu de Mbaye Niang (70e) eut le mérite d’apporter un semblant de fougue à l’attaque milanaise jusqu’ici rendue amorphe par la passivité de Pazzini. L’ancien Caennais s’est montré volontaire et appliqué dans le replacement défensif, mais n’a pas su faire la décision.
A l’inverse, l’entrée en jeu des remplaçants turinois a elle été prépondérante. Un contre éclair mené par Giaccherini et relayé par le rentrant De Ceglie trouvait en finisseur un autre rentrant, Vucinic, plein de sang froid pour battre Amelia de près (2-1, 95e). En réponse, Milan a enfin proposé une riposte. Deux frappes successives de Montolivo et El Shaarawy, toutes deux écartées par le peu rassurant Storari (106e), un plat du pied trop mièvre de Niang au sortir d’un rush de 40 mètres (110e), et une volée de Bakaye Traoré des 11 mètres sortie miraculeusement par le portier turinois n’ont pas suffi. La Juve rejoint la Lazio en demi-finale, et relève la tête après sa sortie de route face à la Sampdoria.
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