"De l'impatience"

P. F. : Oui, c'est vrai que j'attends toujours les matches de coupe avec une certaine impatience. Ce n'est pas facile de devoir rester sur le banc ou dans les tribunes quand les copains sont sur le terrain. Alors quand un match de coupe se profile, on a envie d'être sollicité. J'aimerais jouer et faire de mon mieux sur le terrain. Mais la coupe n'est pas mon seul objectif: j'ai aussi envie de réussir dans les autres compétitions.

P. F. : Oui, j'ai demandé un prêt aux dirigeants mais le coach m'a fait comprendre que je devais rester, ce qui est une belle marque de confiance. Je suis ici, j'en suis ravi, et je vais continuer à travailler pour aller plus loin.

P. F. : Il y a des moments difficiles, j'en ai déjà traversés. Mais ceux qui jouent plus souvent savent venir vers nous pour en discuter. Et puis, il arrive aussi qu'on s'entraîne à cinq ou six quand le groupe qui a joué la veille récupère. Là, on peut parler plus directement avec les entraîneurs. On se doit toujours d'être prêt pour le moment où le coach fera appel à nous. C'est vrai que c'est difficile à gérer car on n'est pas forcément souvent sollicité mais quand le moment est venu, il ne faut pas se louper. L'avantage ici, c'est qu'avec l'ambiance qu'il y a dans le groupe, on se sent tout le temps concerné même si on ne joue pas.