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Emon vu par...

ParAFP

Publié 10/05/2007 à 09:00 GMT+2

Avant la finale de Coupe de France que l'Olympique de Marseille va disputer face à Sochaux, Albert Emon se fait dresser le portrait par des proches. De José Anigo à Robert Nazaretian, en passant par Rolland Courbis, tous apprécient le coach olympien. Un "

Nommé cette saison en remplacement de Jean Fernandez, Albert Emon est un fidèle de l'Olympique de Marseille. Connu de tous, apprécié de beaucoup, celui qui fut intérimaire plusieurs fois à la tête du club phocéen est en passe de réussir quelque chose d'attendu du côté de la Canebière : remporter un premier titre depuis 1993 et la Ligue des Champions. Samedi, Albert Emon et l'OM affrontent Sochaux en finale de la Coupe de France. De José Anigo à Robert Nazaretian, tous sont derrière lui.
José Anigo (directeur sportif de l'OM) : "Je le connais depuis 1976, lorsque j'étais moi-même au centre de formation et qu'il était pro. C'était le petit Skoblar, un ailier virevoltant ! Il frappait et centrait des deux pieds. S'il était joueur aujourd'hui, il serait demandé par les plus grands clubs européens. Albert est fait pour ce métier, c'est un passionné, qui n'est pas frileux dans la philosophie de jeu. Il a toujours le souci de proposer du spectacle, même si, parfois, cela peut jouer contre lui. Il est très simple de nature, très honnête aussi. Son coup de moins bien cette saison l'a rendu certainement plus fort. Au fond, c'est un dingue de l'OM. En plus, ce n'est pas un triste, je l'ai toujours vu déconner. C'est une bouteille de champagne qui pétille".
Roland Gransart (responsable du centre de formation, ex-joueur et entraîneur de l'OM de 1981 à 1984) : "Nous avons joué ensemble. C'était un dribbleur fou, un talent pur, l'un des joueurs les plus doués techniquement du club, toutes générations confondues. Quand il avait le ballon, il se passait toujours quelque chose. Comme joueur, je pense cependant qu'il n'a pas eu ici la reconnaissance qu'il méritait. Comme coach, je pense qu'il est resté le même, c'est-à-dire un joueur, un amoureux du foot, qui ne se prend pas au sérieux et possédant de grandes qualités humaines. Un entraîneur un peu à l'ancienne, pas pollué, qui assume vraiment ses responsabilités et qui prend parfois les coups pour les autres".
Habib Beye (capitaine de l'OM) : "Il nous a toujours soutenus. Il met toujours ses joueurs en avant, plutôt que lui-même. Il ne nous a jamais bridés, nous a donnés beaucoup de liberté en dehors, nous autorisant une certaine auto-gestion parfois".
Eric Di Meco (ex-défenseur de l'OM) : "J'ai débuté comme attaquant et les qualités d'Albert Emon me plaisaient beaucoup. C'était un grand technicien et on n'a jamais su s'il était droitier ou gaucher ! Comme coach, j'apprécie qu'il joue avec beaucoup d'attaquants. Il a compris que, dans ce championnat, ce n'était pas utile de renforcer les défenses, car les meilleurs attaquants ne sont pas en France. Cela plaît aux Marseillais, cette philosophie colle au club".
Rolland Courbis (entraîneur de Montpellier, ex-coéquipier d'Emon à l'OM, Monaco et Toulon) : "On se connaît depuis l'âge de 10,11 ans, lorsque nous étions pupilles. Il était super doué. En minimes, déjà, il avait le niveau, le gabarit et l'allure d'un pro. Il est représentatif de la région et de l'OM. Dans ce club, on a envie d'aller de l'avant dans le jeu, et Albert l'a bien compris. Le potentiel offensif dont il dispose me rappelle d'ailleurs une époque récente avec Ravanelli, Dugarry, Maurice et Pires. Albert est un bosseur, qui a aussi su s'appuyer sur un super staff, et des dirigeants adeptes de la stabilité".
Robert Nazaretian (vice-président de l'association OM, qui fit venir Emon comme entraîneur du centre de formation) : "C'était un joueur brillant, un surdoué, en avance sur les autres dès les équipes de jeunes. Selon moi, jeune, il était plus fort que Rocheteau. Je suis très heureux de ce qui lui arrive. On cherchait loin ce qu'on avait finalement sous la main... Son équipe ressemble à ce qu'il a été comme joueur. Il est à l'écoute, ne méprise personne, et il est reconnaissant. C'est aussi un perfectionniste, même si parfois, avec son accent marseillais, on ne le prend pas au sérieux".
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