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Le Guen : "Je regrette"
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Publié 25/01/2009 à 02:15 GMT+1
Avant GFCO Ajaccio - PSG, Paul Le Guen s'est exprimé longuement sur la crise qui secoue le club et a affirmé "regretter" la situation actuelle alors que "cela fonctionnait bien" entre lui, l'actionnaire majoritaire Sébastien Bazin et le président démissio
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PAUL LE GUEN, pensez-vous que le PSG aurait pu s'éviter cette crise ?
P.L.G. : J'aurais préféré, oui, compte tenu du bon déroulement des choses jusqu'à présent et de la bonne marche de l'équipe et du club. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent aussi. Moi, je regrette ce qui s'est passé, c'est vraiment dommage. J'ai de bonnes relations depuis longtemps avec M. Bazin, c'est connu. J'ai aussi de bonnes relations avec le président Villeneuve, c'est moins connu. Je pense qu'on avait vraiment trouvé nos marques et que cela fonctionnait bien. La situation présente m'allait bien.
Craignez-vous que cela affecte le groupe ?
P.L.G. : On fait tout pour éviter cela, on continue à travailler. Il y avait des interrogations mais c'est bien que les choses se soient décantées hier avec les interventions du président et M. Bazin, qui sont venus s'expliquer de façon claire. Il y a une meilleure connaissance de la raison du problème. Cela peut nous permettre de se tourner plus sereinement vers l'aspect sportif.
Avez-vous été surpris par ce courrier de Charles Villeneuve ?
P.L.G. : Pour être honnête, je n'ai pas tout de suite saisi l'importance de cette lettre et ses répercussions. J'ai pourtant été PDG d'entreprise, je suis actionnaire d'entreprise, mais j'ai eu un temps de retard. Je n'ai réalisé que la veille du match face à Sochaux (le 17 janvier, ndlr).
Comment vit-on cette situation au quotidien en tant qu'entraîneur ?
P.L.G. : Je suis à la fois concentré sur mon travail et intéressé sur l'évolution des choses. Ça me semble logique d'être au coeur des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle et à ma place. Ce n'est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j'ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons.
Si Sébastien Bazin vous demandait de prendre davantage de responsabilités au sein du club, accepteriez-vous ?
P.L.G. : Je suis prêt à discuter avec tout le monde. Mais je ne suis pas pressé. J'ai envie de voir comment vont tourner les choses. Je n'attends rien. Je veux finir mon contrat. Cela me convient très bien comme ça. J'aime bien attendre les fins de situation, cela permet d'avoir des éléments supplémentaires pour décider. Il n'y a pas d'urgence. Les éléments les plus importants, on les aura en fin de saison. C'est là qu'on saura, en fonction des résultats et de l'atmosphère, ce que l'on veut faire pour la saison prochaine.
Pourriez-vous refuser une éventuelle prolongation de contrat si on vous la proposait ?
P.L.G. : Ce n'est pas le sujet. Le club n'a aucune obligation envers moi comme je n'ai aucune obligation envers le club. Nous sommes libres, attendons tranquillement la fin de mon contrat. On peut aussi voir les choses simplement. Je le répète, il n'y a vraiment pas urgence.
Allez-vous être consulté pour le choix du futur président ?
P.L.G. : Je ne l'ai pas été certaines fois et je ne vois pas pourquoi je le serai. Le président est le patron de l'entraîneur, l'entraîneur ne choisit pas son patron.
Ce n'est pas une préparation des plus idéales avant le match à Ajaccio...
P.L.G. : Oui mais on ne va pas commencer à se chercher des excuses. On va avoir droit à un match très difficile dans un contexte un peu particulier avec un stade de Mezzavia réputé très petit avec des spectateurs très proches. Plus que jamais il faudra être concentré sur l'objectif. Mais on s'est entraîné dans de bonnes conditions. Je pense qu'on a su faire la part des choses.
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