Rennes au bout de la nuit

Le Stade Rennais est venu à bout de Nice à l'issue des tirs au but (5-4), en 16e de finale de Coupe de France. Aucune des deux équipes n'a réussi à trouver la faille durant le temps réglementaire et la prolongation (0-0). Plus entreprenants durant 75 minutes, les Bretons ont échoué sur Fernandez et ses montants durant toute la partie. Mais à l'image d'un Féret longtemps malheureux, la séance finale leur a davantage souri. Mounier a en revanche buté sur Costil lors de l'ultime tir au but.

Durant 120 minutes, la seule confrontation entre formations de Ligue 1 a été peu rythmée. Mais elle a tour de même accouché de plusieurs occasions, principalement du côté rennais. Julien Féret a été le danger le plus récurrent pour les Azuréens. Dès la deuxième minute, il a frappé sur le poteau de Raul Fernandez. Au bout du temps réglementaire, son lob astucieux a été claqué par le gardien niçois sur sa barre transversale (90e+2). Durant la prolongation également, le duel a tourné en l'avantage du Péruvien, sortant une frappe plein axe (108e).

Mais pour ouvrir la séance des tirs au but, l'ancien Nancéien n'a pas tremblé. Comme ses quatre autres coéquipiers. Victor Hugo Montaño en fait partie, après avoir échoué à plusieurs reprises auparavant. Une tête non cadrée (17e), une frappe à côté face au but (60e) et une belle occasion de renard des surfaces (89e) n'ont pas suffi. L'action la plus litigieuse le mettant en cause reste surtout une intervention musclée de Fernandez après une balle piquée du Colombien, qui aurait pu mériter un penalty (28e).

De son côté, Nice s'est bien comporté durant 45 minutes, avant de baisser de pied et de subir. Anthony Mounier et Esmaël Goncalves n'ont pas trouvé le cadre durant le match (50e et 55e). Le premier n'a pas su laisser une chance de qualification en 8e de finale à son équipe, en échouant face à Benoît Costil lors du cinquième tir au but. Le portier breton a finalement pris le dessus sur son homologue.