Coupe de France ASM-Rennes 3-1 : Costaud et efficace, Monaco se qualifie dans un fauteuil

Eliminé de la Coupe de la Ligue, battu ce week-end à Guingamp en L1 (1-0), Monaco n’a pas lâché la Coupe de France. L'ASM a facilement disposé de Rennes ce mercredi en huitièmes de finale (3-1) à l'issue de 90 minutes maîtrisées et sans sueur froide. Les deux buts coup sur coup en début de match de Touré (9e) et Wallace (11e) ont rapidement scellé le scénario d'une victoire facile. Finalistes malheureux la saison passée, les Bretons s'arrêtent là et doivent s'attendre à vivre une fin de saison bien longue.

Bien sûr, la tête d'Henrique (34e) a fait passer un léger frisson dans un stade Louis-II toujours aussi timide, mais Rennes n'a jamais semblé en mesure de revenir dans une partie jouée sur un faux-rythme. Monaco a géré son avantage avec sang-froid et l'efficacité défensive qu'on lui connait malgré les absences de Raggi et Carvalho (blessé) ainsi que Kurzawa (remplaçant). Monaco y a ajouté ce mercredi une inhabituelle efficacité offensive pour marquer trois buts à domicile, une première depuis le 6 avril dernier.

En seconde période, Ntep à Rennes et Martial à Monaco, solistes talentueux, ont rivalisé de dribbles et de percussions. Le second s'est offert la première balle de match mais a perdu son un-contre-un avec Costil en ne cadrant pas (57e). Puis, le déboulé côté gauche accompagné d'un parfait centre en retrait du premier a vu la tentative de Doucouré repoussée par un bon Stekelenburg (61e).

C'était donc au tour de Martial, très en jambes, de se distinguer. Côté droit, il a effacé Armand avant d'être déséquilibré par Gelson dans la surface. Du plat du pied droit, l'international espoir a pris Costil à contre-pied sur le pénalty obtenu (3-1, 67e). Blessé, Martial a dû laisser sa place en fin de match. La seule mauvaise nouvelle de la soirée pour un Monaco à sa main.